Les filières togolaises du café et cacao connaissent une certaine amélioration au niveau de la qualité de la production exportée qu’il faut maintenir pour mieux faire face à la concurrence sur le marché.
Jeudi dernier, dans la ville d’Atakpamé, située à 120 km de la capitale, Lomé, la campagne 20119-2020 de commercialisation du café et du cacao a été lancée. Un rendez-vous au cours duquel un accent particulier a été mis sur la qualité de ces produits agricoles. Le défi reste de maintenir le cap de la campagne précédente.
« On note ainsi une amélioration de la qualité des produits exportés au cours de la campagne 2018-2019 de commercialisation. Nous exhortons les acteurs à maintenir cette tendance qui permet de rendre plus compétitifs nos produits sur le marché », a exhorté Anselme Gouthon, le Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC).
Classé deuxième et troisième des produits d’exportation du Togo, le café et le cacao ont affiché respectivement 40,5% de qualité supérieure et 59,5 % de qualité courante et 78% de qualité supérieure et 22% de qualité courante.
Les prévisions de la nouvelle campagne sont estimées à 7 000 tonnes pour le café et 6 000 tonnes pour le cacao, soit un total de 13 000 tonnes.
Le ministre de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, Noël Koutera Bataka, a insisté sur l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, le FIDA et la GIZ qui ont soutenu les efforts du gouvernement « dans le maintien de production et de la commercialisation ». Il y a des opportunités à saisir et seule la qualité ouvre leur porte, ajoute-t-il.
Ces deux filières pèsent 1,2% dans le Produit intérieur brut (PIB) et mobilise 32 000 producteurs.
A.H.
Source : www.icilome.com