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Devant les émissaires de la Commission de la CEDEAO ce jeudi à Lomé, la délégation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a fait part d’une inquiétude : les préparatifs des élections, malgré les recommandations des facilitateurs, ne sont pas totalement suspendus.
Selon la coalition, même si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne se réunit plus, en respect à cette exigence faite par les présidents ghanéen et guinéen le 27 juin dernier, ce n’est pas le cas de ZETES. La société belge à laquelle le gouvernement fait appel pour l’enrôlement des Togolais sur le fichier électoral ou pour sa mise à jour, continue de travailler, à en croire la coordinatrice de la coalition des 14, Brigitte Adjamagbo Johnson.
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« Le constat que nous avons fait en la matière, c’est que même si la CENI ne se réunit pas mais les travaux continuent, notamment les travaux confiés à ZETES », a-t-elle déclaré.
Face à cette situation, le regroupement de partis politiques de l’opposition exige que les travaux de cette société s’arrêtent immédiatement et qu’elle quitte le pays.
Même si ce n’est pas le cas, la coalition dit qu’elle n’acceptera pas qu’on lui impose le moment venu les travaux réalisés par une commission électorale aux travaux de laquelle ses représentants ne prennent pas part. « Dans tous les cas, on n’entérinera rien qui soit fait sans nous », a-t-elle indiqué.
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Depuis plusieurs années, l’opposition togolaise ne cesse de pointer le doigt accusateur sur cette société belge à laquelle le gouvernement a fait appel pour la première fois aux élections législatives de 2007. Elle a travaillé pour l’avènement des autres élections qui ont suivi, notamment la présidentielle de 2010, les législatives de 2013 et la présidentielle de 2015.
Source : globalactu.com
Titre modifié
Source : www.togoweb.net