Festifoot, une compétition qui regroupe chaque année les différentes communautés étrangères installées au Togo, fait lentement mais sûrement son chemin.
Une idée qui a pris corps
Le tournoi Festifoot est en train d’égrener actuellement son neuvième chapitre à Lomé. Pour l’édition 2017, le Nigeria, la RDC, le Maroc, la Guinée Conakry, le Mali, la Gambie, le Cameroun, le Liban, le Ghana, le Burkina Faso, le Gabon, le Libéria, entre autres, ont pris part au top départ.
Au début, ce n’était qu’une idée du Camerounais Anatole Onana-Ndzie. Une idée ensuite mûrie et transformée en projet. « J’ai eu l’idée et je l’ai mise en pratique. Plus tard, j’ai réalisé qu’elle n’était pas mauvaise surtout que les gens ont adhéré à l’initiative ». C’est le début d’une aventure qui continue de drainer du monde.
Brassage socioculturel
L’objectif premier de Festifoot, c’est de renforcer les liens d’amitié entre les différentes communautés basées au Togo d’une part, et entre elles et les Togolais d’autre part. En d’autres termes, promouvoir le vivre-ensemble, la paix entre peuples ou communautés via le sport le plus populaire.
« Notre compétition est un canal qui permet aux équipes participantes et aux supporters de cultiver les liens d’amitié au stade et en dehors. C’est notre manière de contribuer à l’intégration », confie le promoteur du tournoi, Anatole Onana-Ndzie.
Festifoot est également écologique. En effet, cette année, ses organisateurs ont fait une opération ville propre le 1er avril dernier, une manière de rendre l’environnement sain pour la bonne pratique du football.
Si Anatole Onana-Ndzie se dit satisfait de l’accompagnement des autorités compétentes qui lui facilitent les démarches administratives et le soutiennent, il ajoute qu’il vise « l’excellence ». « On améliore au fur et à mesure. Beaucoup de choses ont changé. Les innovations viennent chaque année », précise-t-il.
Réaliser l’intégration à travers le football, Festifoot est en train de gagner son pari.
A.H.
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