La situation sociopolitique qui prévaut au Togo ne doit pas décourager les Togolais, mieux les combattants de la liberté.
C’est en substance la réaction de Me Paul Dodji Apévon, président du parti Forces démocratiques pour la République (FDR), suite à la dernière lettre des Evêques togolais.
« Faire la chose comme s’il n’y a plus personne dans ce pays pour gouverner, c’est nous prendre pour des imbéciles et ça on ne l’acceptera jamais », s’offusque l’avocat de formation.
Ce dernier regrette «que les Togolais considèrent la situation actuelle comme une fatalité et que c’est fini et il n’y a plus rien à faire ».
Toutefois, Me Paul Dodji Apévon est ravi que la Conférence des Evêques du Togo ait décidé, dans sa lettre pastorale, de rappeler aux Togolais la nécessité de se mobiliser pour arracher l’alternance. « L’alternance n’est pas un cadeau, c’est un droit pour le peuple », ajoute Me Dodji Apévon.
Pour provoquer l’alternance, il table sur le travail qu’effectue actuellement le Groupe de 6 et sa concertation avec le CAP 2015.
Et dans les jours à venir, précise-t-il, ces deux regroupements mobiliseront les Togolais, « condition sine qua non pour forcer ce régime à faire les réformes ».
A l’en croire, la période des plaidoyers est en train de passer. Il va falloir entamer la mobilisation des populations. « Nous devons aller au combat pour libérer le Togo », a-t-il souligner.
A.H.
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