Faux et usage de faux à la brigade motorisée : Le Commandant mis aux arrêts

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Le commissaire de Police Vincent Aklesso Abalo et ses complices, les officiers Ouro et Djassim, tous de la brigade motorisée, sont mis aux arrêts depuis le lundi 17 juin dernier. Selon les informations rapportées par notre confrère Gapola.net, ils sont accusés de délivrer de faux reçus aux propriétaires de véhicule en infraction lors des rafles.

Le pot-aux-roses a été découvert par le nouveau Directeur de la Police nationale, le Lieutenant-Colonel de Gendarmerie, Yaovi Okpaoul qui a démantelé le réseau des faussaires au sein de cette brigade.

A en croire les informations, le Commissaire de Police, Vincent Aklesso Abalo, Commandant de la Brigade motorisée, s’est arrangé avec un imprimeur qui lui a produit un faux carnet de contravention, lui permettant de délivrer des faux reçus aux propriétaires d’engins en infraction. Les fonds perçus à travers ces contraventions ne rentrent jamais dans la caisse du Trésor public. Le Commissaire Abalo et ses officiers complices se partagent les fonds collectés chaque vendredi, selon les sources.

L’erreur (c’est selon) commise par le Commandant de Brigade est qu’il n’associe pas au partage du butin les éléments qu’il envoie faire le travail sur le terrain. Ces derniers, exaspérés par cette injustice, ont décidé de ne plus la fermer. Ils ont ouvert la boîte à pandore dont l’odeur est arrivée à leur supérieur, le Directeur de la Police nationale.

Le Lieutenant-Colonel Yaovi Okpaoul, ayant eu écho de l’affaire (puisqu’entre-temps la Présidence de la République avait été saisie), a fait une descente surprise dans le bureau du Commissaire Vincent Aklesso. Là, la découverte a été saisissante. Les faux carnets de contravention ont été trouvés. Sur le champ, le Commissaire Aklesso a été embarqué au Brigade de recherche et d’intervention (BRI).

Des informations indiquent qu’il sera déféré dans les heures qui viennent. Ses complices sont également en tôles, de même que l’imprimeur qui a fait les faux carnets.

Cette infraction peut valoir, selon nos informations, au Commandant de brigade et à ses complices une suspension de 6 à 8 mois. Ils peuvent même être radiés à vie du corps de la Police nationale, dans le pire des cas.

I.K

Source : www.icilome.com