Par K. Monzonla, togo-online.net
La ville de Tabligbo a soulevé la poussière ce mercredi 13 février, suite à la délocalisation du Conseil des ministres dans la localité. Faure Gnassingbé et ses sbires ont décidé de se rendre dans cette localité pour y tenir le conseil des ministres. Ils s’y rendent pas pour s’abriter dans un cadre convenable, mais sous des tentes érigées sur le terrain de Zébé. Et dire que plus de 50 années de gouvernance sans partage n’ont pas permis au régime dictatorial RPT/UNIR de construire un centre de loisir, ni un centre communautaire pour abriter ces genres d’évènements.
Pour la piste rurale empruntée pour accéder au stade, c’est nuitamment que l’électricité y a été déployée et des lampadaires apposés. Que de poussière sur la voie, où des élèves et leurs enseignants s’alignent comme pour rencontrer un président qui n’a jamais mis pied dans la localité, malgré les drames qui s’y produisent chaque jour que Dieu fait. Encore vivace dans les mémoires, l’explosion du silo qui a provoqué la mort de plus de six ouvriers de la cimenterie WACEM et sociétés connexes.
Difficile de vivre cette injustice sociale que Faure Gnassingbé et ses affidés servent à ces populations qui vivent la misère au quotidien. Cependant Certains soutiennent que le déplacement du gouvernement sur Tabligbo va renforcer l’économie des populations. On se demande ce que ces filles et fils de Tabligbo ont à vendre au régime pour renforcer le gain des populations.
Si plus de 50 ans après l’assassinat de Sylvanus Olympio, ni le père ni le fils n’ont pu rien construire pour assurer le plein épanouissement des populations, c’est un échec cuisant qui fait la honte du pays.
Togo-Online.co.uk