Au sortir du sommet de Bamako au Mali, auquel il a pris part avec certains chefs d’états africains et le président français, François Hollande, Faure Gnassingbé a été soumis à un difficile exercice de questions-réponses par la presse internationale.
« Monsieur Faure, cela fait 50 ans que votre famille contrôle le Togo et le président François Hollande est obligé de partir au bout de 5 ans. Qu’avez-vous envie de lui dire? », Lui a demandé un journaliste français.
Et à Faure Gnassingbé, tout contrarié, de laisser entendre: « Je ne vois pas le rapport. La France c’est la France, le Togo c’est le Togo. Donc je ne vois pas du tout le rapport ».
Une déclaration qui fait tache d’huile et circule sur les réseaux sociaux. L’expression de son visage montrait clairement que le journaliste français a touché un point très sensible du locataire de la Marina. Le sujet de l’alternance serait-il pour Faure Gnassingbé, un tabou?
En tout cas, la seule chose qu’il lui reste à faire pour éviter ces genres de situations embarrassantes aux yeux du monde est de tracer la voie à l’alternance dans son pays. Mais visiblement, c’est trop lui demander.
Ses micmacs dès son ascension au pouvoir en disent long. Ne dit-on souvent pas qu’une chèvre dont la viande sera bonne à déguster se fait remarquer rien que par sa démarche ?
JA
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