Depuis quelques heures, l’opinion estime que Faure Gnassingbé fait des efforts vers la vérité. Quand le chef de l’Etat estime dans un tweet que L’une de nos plus grandes qualités, sur la terre de nos aïeux #Denyigban, reste le dialogue, il semble qu’il n’aurait pas en fait menti même si son analyse semble incomplète.
On a recensé environ 27 dialogues depuis la conférence nationale souveraine. Ces dialogues ont abouti à des conclusions et recommandations qui n’ont jamais été appliquées. Ce n’est pas une affirmation gratuite, il suffit de revisiter l’histoire.
Même le contrat social, la constitution de 1992, le texte toiletté à la taille de la gouvernance de Faure Gnassingbé depuis 2002 souffre d’une négligence au plus haut sommet de l’Etat.
L’article 145 de la constitution par exemple prescrit au chef de l’Etat et aux cadres des sociétés d’Etat la déclaration de leurs biens. Depuis 13 ans que Faure Gnassingbé règne et parle de lutte contre la corruption et le bradage des biens de l’Etat, il n’a jamais observé une seconde de considération à cette loi.
Il y a une ribambelle des prescriptions de la constitution que lui-même, le premier responsable du pays, ne respecte pas. Si la constitution elle-même est bafouée à ce point, quid des textes qui découlent des dialogues et recommandations ?
Et si Faure Gnassingbé poursuivait son analyse en relevant l’un de nos plus grands défauts sur la Terre de nos aïeux, Le Non-respect des lois que nous nous prescrivons nous-mêmes pour réglementer notre vivre-ensemble?
A. Lemou
Source : www.icilome.com