Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La question mérite d’être posée surtout après le rôle malsain que l’Ivoirien est venu joué à Lomé, il y a quelques jours, dans le cadre du 53ème sommet de la CEDEAO, concernant la situation qui prévaut au Togo.
Qui peut croire que celui qui veut aider Faure Gnassingbé à poursuivre sa dictature, soit en train de reprendre conscience et met le plein pour se réconcilier avec son peuple?
Au même moment qu’il conseille Faure Gnassingbé à s’accrocher donc refuser de répondre favorable aux revendications du peuple, y compris libérer les otages, Allassane Ouattara se comporte en agneau dans son pays.
Dans son discours à la nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, président de la République, a annoncé la signature, ce 06 août 2018, d’une ordonnance d’amnistie en faveur de 800 personnes emprisonnées suite à la crise post-électorale qui a secoué le pays. Au nombre de ces personnes qui vont recouvrer la liberté dans les tous prochains jours, figurent l’ex-Première Dame, Simone Gbagbo, le directeur du protocole de Guillaume Soro et Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense.
Un ouf de soulagement pour les partisans de Laurent Gbagbo qui continue de lutter pour son acquittement à la haie.
Ce fait doit interpeller Faure Gnassingbé qui continue de maintenir en prison, plusieurs dizaines de citoyens dont Joseph Eza, Messenth Kokodoko et Johnson ASSIBA.
Faure Gnassingbé doit, à partir de la libération de 800 prisonniers y compris des hommes et femmes politiques de l’ancien régime, distinguer le vrai du faux et prendre ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard.
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