Ils ne pourront que s’en prendre à eux même pour avoir plus tôt fait savoir à qui veut l’entendre que les Eperviers du Togo ne méritaient pas mieux que le technicien français, Claude Le Roy. Selon les informations, à l’initiative de la mise sur pied d’un Comité ad’hoc de réflexion sur l’après Claude Le Roy, le ministre en charge des Sports, Foly-Bazi Katari et le président de la FTF, le Colonel Guy Akpovy se sont vus taper sur les doigts, par le Chef de l’Etat togolais ? Faure Gnassingbé qui n’a pas vu d’un bon œil une telle décision venant de ces derniers qui n’ont pas forcément la maitrise du contrat qui lie le technicien français au Togo par l’entremise de son président.
D’après des sources bien introduites dans les sphères de décision du sport roi national et aussi dans les couloirs de la marina togolaise, se défendant de ce que Claude Le Roy ait malgré l’absence de résultats, il est parvenu à ramener de l’ordre dans le nid des Eperviers, où les problèmes de prime, de maillots, sont devenus des mauvais souvenirs, et aussi à éviter les scandales qui entachent parfois les préparatifs. On met également à son actif, une mise en déroute d’un réseau tentaculaire (FTF, ministère de l’Economie et des Finances et ministère des Sports) passé maître dans les surfacturations. Et enfin, cette opinion minoritaire au sein de la population togolaise qui ne pardonne pas à l’ancien coach des Lions Indomptables du Cameroun et des Black Stars du Ghana, l’élimination de ses chers Eperviers de la course pour la CAN 2019, et les 26 matches, 8 victoires (dont certaines contre des équipes mal classés), 8 matches nuls et 10 défaites, à laquelle s’accrocherait le recruteur de Claude Le Roy, n’hésite pas non plus à citer la participation aux journées FIFA, le Tournoi de Toulon, les Graines du Togo, etc, comme les faits d’armes d’un technicien que l’on dit pourtant de « haut niveau ».
Ce sont là des arguments qui seraient brandis et qui ont fait qu’un renouvellement de contrat lui était d’ailleurs tendu avant même le match contre le Bénin et l’élimination des Eperviers pour la CAN 2019, en Mars dernier. Seulement que le vieux coach avait voulu jouer avec la chance, repoussant pour l’après match la signature de contrat, en espérant faire de la surenchère au cas où le Togo se qualifiait. Toutefois, même aujourd’hui que cette défaite est venue jeter du froid sur les choses, l’employeur est toujours dans la dynamique de ce renouvellement de contrat.
Décidément, le Togo n’a pas fini de cautionner la médiocrité.
T228
Source : telegramme228.com