De sources dignes de foi il se rapporte que la balance issue des tractations à Abidjan, Conakry, Accra, Abuja puis Paris ne penche aucunement en faveur d’un maintien au pouvoir de Faure Gnassingbé après 2020. Mais aucune précision n’est donnée si c’est lui qui présidera encore le pays jusque-là, si l’option d’une transition venait à émerger.
C’est dans cette dynamique que l’ex opposant historique Gilchrist Olympio a trouvé opportun de jeter le tablier, aucune goutte de jus n’étant plus possible dans le fruit qu’il entraînait ensemble avec le pouvoir. Et dans cette dynamique le patron du Palais de la Marina aurait ouvert depuis quelques jours des consultations qui viseraient à chercher un remplaçant avec qui il décalerait d’un passage de main avec bien sûr des garanties pour ses jours post pouvoir. Et le choix du fils d’Eyadema, à l’aune de ses caciques conseillers tiendrait d’abord au principe de l’ethnicité du successeur ensuite de sa capacité et de son charisme à rassembler les troupes du régime cinquantenaire.
Sur la liste de casting de Faure se trouverait tout, voire même ses adversaires d’hier, des hommes à qui il avait entre pourri la vie pour un hi ou un ha des anciens ministres, des patrons de régie financière et même un quidam de la scène politique serait retenue. Pendant que le fils d’Eyadema pencherait pour un homme de Sud, les caciques pèseraient rigidement pour un homme du septentrion. Au point que le Palais serait aujourd’hui divisé sur la question. De sources concordantes rapportent que certains caciques animeraient même leurs propres chapelles dans le dos du « jeune ».
Les jours à venir nous édifierons plus sur l’évolution de ces consultations.
Esso Kpanzou
Source : www.icilome.com