FAT: Détachement d’instruction opérationnel sur la plateforme aéroportuaire de Lomé

0
573


Du 5 au 21 novembre, s’est déroulé au centre d’entrainement des troupes aéroportées (CETAP) des forces armées togolises (FAT) à Lomé, un détachement d’instruction opérationnel (DIO) aéroporté au profit de huit pays dont les stagiaires ont été réuni sur la plateforme aéroportuaire de Lomé.

Rendez-vous majeur annuel du parachutisme militaire pour la sous-région, ce DIO a mis en oeuvre d’importants moyens.

Sur le plan humain tout d’abord, ce sont 14 instructeurs Français en provenance des éléments Français du Sénégal (EFS), de la 11e brigade de parachutistes de Toulouse et de l’école des troupes aéroportées de Pau (France), tous spécialistes du domaine, qui se sont pleinement investis dans cette formation.

Coté togolais, 22 moniteurs parachutistes ont participé au déroulement des séances, 36 plieurs ont permis que 1012 sauts à ouverture automatique puissent se réaliser rapidement et en toute sécurité. Enfin, ce sont pas moins de 250 parachutes qui ont été mis à disposition par les FAT.

Pour effectuer les largages des parachutistes au-dessus de la zone de saut d’Agoé la France a détaché 2 avions (1 Transall et 1 CASA) de l’opération Barkhane avec leurs équipages (16 personnes).

Ce DIO visait tout d’abord à former 28 cadres parachutistes, officiers et sous-officiers, en provenance du Togo, du Bénin, du Niger, du Cote d’Ivoire, du Burkina, du Mali de la Guinée et du Sénégal.

Ces 28 cadres nouvellement formés disposent désormais d’une expertise qui leur permettra :

• d’enseigner les techniques de base aux jeunes parachutistes ;
• de diriger les séances de saut en tant que chef d’avion ;
• d’être un expert des TAP au sein de son armée ;
• d’être « largueur » après une période d’adaptation propre à chaque aéronef que met en oeuvre chaque pays ;
• d’effectuer des sauts à ouverture commandées retardées ;

D’autre part et profitant des moyens mobilisés pour l’occasion, les FAT ont pu breveter 130 nouveaux parachutistes togolais, recycler leurs chuteurs opérationnels et ainsi maintenir leur capacité aéroportée.

Ce DIO participe directement par l’instruction dispensée et les moyens mis à disposition à l’autonomisation des armées partenaires. Il constitue, une étape majeure dans l’ambition du partenaire togolais à faire du CETAP un centre d’excellence, pour la sous-région, du domaine aéroporté.

Ambassade de France au Togo

Source : www.icilome.com