En cas de manifestation claire du piéton dans son intention de traverser depuis le trottoir ou lorsque celui-ci est déjà engagé sur la chaussée, l’automobiliste est tenu de le laisser passer.
Selon le code de la route, le piéton est prioritaire aux abords des passages piétons et son non-respect constitue un refus de priorité donnant suite à une amende.
Tout est clair sur le papier. Dans la réalité, les choses sont un peu plus compliquées. Les automobilistes togolais estiment avoir la priorité dans tous les cas. Le piéton est un empêcheur de circuler tranquillement.
Traverser une route – souvent en l’absence de marquage au sol – est bien souvent une entreprise risquée. Mais les passants mettent aussi leur vie en danger en traversant n’importe où.
Dans le cas de carrefours disposant d’un système de signalisation, la sécurité du piéton est un peu mieux assurée, et encore.
La prévention routière mène des campagnes régulière auprès des automobilistes et des cyclomotoristes avec des résultats encore mitigés.
Chaque année, des dizaines de personnes meurent renversées à Lomé et dans les grandes villes de l’intérieur.
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