La communauté internationale a adopté l’année dernière, sous les auspices de l’ONU un programme pour les villes. Il fixe un nouveau cadre mondial en matière de développement urbain durable et permet de repenser la manière dont sont organisées et gérées les villes.
L’objectif est de fournir des services essentiels à tous les citoyens, d’assurer à l’ensemble le plein accès à l’égalité des chances sans discrimination, de promouvoir des mesures pour des villes plus propres et de renforcer la résilience des villes pour réduire le risque et les effets des catastrophes naturelles.
Ce nouveau programme baptisé ‘Habitat III’ exige de nouvelles règlementations, des politiques et des aménagements urbains améliorés, ainsi que des financements municipaux, entre autres.
Pour aider le gouvernement togolais dans l’identification des priorités, une mission d’évaluation d’ONU-Habitat se trouve actuellement à Lomé. Les experts ont des rencontres avec les préfets, les responsables des municipalités, des architectes, des géomètres.
Le bilan actuel incite à des réformes en profondeur. La situation actuelle est caractérisée par une pénurie de logements, une gestion foncière peu adaptée, un environnement humain dégradé et l’absence de crédits immobiliers.
Pas surprenant quand on sait que 23% de la population totale du Togo (7 millions d’habitants environ) vit à Lomé et dans sa banlieue.
Et les prévisions ne poussent guère à l’optimisme. D’ici 2030, la capitale abritera 36% de la population.
Le Togo doit impérativement consolider les bases de son développement urbain avec des politiques adaptées en matière d’urbanisme, de salubrité, de sécurité, de santé, d’éducation et d’accès aux loisirs.
Republic Of Togo