Jean-Pierre Fabre, le chef de l’ANC, est d’accord pour un dialogue avec le pouvoir, mais à ses conditions.
Il souhaite que les discussions se déroulent directement avec le chef de l’Etat, il veut ensuite disposer d’un cadrage précis et des modalité des discussions ; enfin il exige au préalable ‘la levée de l’état de siège dans certaines villes et la libération de certains détenus’.
‘Contrairement à ce que le pouvoir pense, c’est à nous de dicter le tempo du dialogue. C’est-à-dire, la manière dont les choses doivent se dérouler’, a expliqué l’opposant.
Il y a quelques jours, le même Jean-Pierre Fabre avait conditionné sa participation à un dialogue au départ du pouvoir de Faure Gnassingbé.
Dans ce genre de discussions et surtout avant leur ouverture, les surenchères sont la règle.
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