La clôture des nominations pour l’élection présidentielle de février prochain rappelle aux principaux challengers les personnages du western, Le Bon, la Brute et le Truand.
Trois candidats se démarquent
Amnélection ne sera pas différente des autres. Super cinéma.
Jean Pierre Fabre, candidat de l’ANC, ne se reproche rien d’autre que l’aventure légendaire d’un leader politique influent et populaire qui est obligé de se rendre à ces élections pour faire de la figuration. Il n’ira pas là-bas pour gagner. S’il pense qu’il va gagner, alors il est dans un jeu de naïveté, de franchise et de bonne foi. Maintenant, le système qu’il combat, les acteurs impliqués dans un schéma de ni foi ni loi.
Les règles du jeu électoral définies par les autorités n’ont pas changé. Dossier corrompu, résultats connus à l’avance, institutions serviles, bref, le président de l’ANC, va à cette élection dans un déséquilibre qui ne tourne pas en sa faveur, il va de bonne foi, sans doute, croyant au miracle. Il criera fraude, probablement après les résultats, sera retourné dans un imbroglio de dialogue et la vie continuera …… c’est le rôle du personnage Le Bon du film.
Faure Gnassingbé a pris les devants pour rester au pouvoir par tous les moyens. Ses soldats ont neutralisé toutes les forces de protestation, dans une répression systématique, physique, morale et juridique. Le peuple togolais est soumis à une répression aveugle. Des lois sont contre les libertés individuelles et publiques, les villes sont attaquées et assiégées, les arrestations se multiplient, les agressions physiques et la torture sont le modus operandi du pouvoir à vie. Les précédentes manifestations ont compté des morts, des blessés. Nous comptons et nous compterons toujours, pour faire venir Faure Gnassingbé, le deuxième personnage du film. C’est la Brute qui exerce la brutalité sur tous ses adversaires pour garder sa chaise.
Messan Agbéyomé Kodjo est le Truand du groupe. Obsédé par le pouvoir, il est entré en scène. Comme un bon vol, il a réussi, par la ruse et la manipulation, à être proclamé candidat des forces démocratiques, sans pitié pour le vieil archevêque dans lequel il a installé le virus de la fausse inspiration divine. Quelques jours plus tard, il positionnera sa candidature au nom de son parti MPDD, sous les yeux moqueurs des forces démocratiques réelles. Il est dans son jeu, en même temps dans le bon Dieu et dans le méchant Satan. Ceux qui le connaissent affirment qu’il signera l’arrêt de mort de Mgr Kpodzro le lendemain du 22 février, lorsqu’il décroche son téléphone pour appeler Faure Gnassingbé et le féliciter de sa victoire.
Agbeyome aura accompli sa mission. Le reste, il se réfugie dans ses caves pour ginsoner son chapelet comme les temps précédents et attendre son rendez-vous, par Faure Gnassingbé à la Primature. C’est la seule obsession du « boucher de Freau Jardin ». Si l’inspiration divine qui a motivé le choix de l’archevêque n’a pas été infectée, elle aurait pu détecter que personne dans l’armée togolaise n’est en faveur d’Agbéyomé Kodjo comme alternative, dans l’opinion politique, personne n’en veut, chez les électeurs qu’il a vomis, comme en témoigne son 1% score sur sa dernière hausse électorale. Les boules d’incohérence morale, de foule politique, de crimes sans punition lui collent à la peau et le rendent haïr et du côté du pouvoir, et du côté de l’opposition, et du côté du peuple. Il est un Truand parfait du film Western dans la course présidentielle, même si ses croyances aveugles le plonger dans l’illusion.
Pour les forces démocratiques, les vraies, il n’est pas question de penser que l’alternance viendra aux urnes avec le candidat Faure Gnassingbé. Attirer tout le chemin et il est difficile d’entrer dans une compétition avec la certitude de ne pas le gagner.
C’était l’histoire du bien de la brute et du mafieux adapté à l’élection présidentielle de 2020 au Togo.
Source: independantexpress.net
Source : Togoweb.net