Par arrêté N°002/MME/CAB/DGMG/DRGM/2018, le gouvernement a octroyé, le 3 janvier 2018, un permis de recherche sur l’or dans la zone de Bouzalo-Alombé dans la préfecture de Tchaoudjo, à la société chinoise Jun Hao Mining.
Seulement, les travaux de cette société déplaisent aux populations installées dans la zone concernées. Ce qui crée une tension permanente entre ces populations et les responsables de la société exploitante. Plusieurs fois, des cadres du milieu ont dénoncé, par voie de presse, les activités de Jun Hao Mining qui exaspèrent ces populations qui menacent de vandaliser les installations de la société.
Le gouvernement se voit donc obligé d’intervenir pour calmer la tension. Il a déjà envoyé plusieurs missions sur le terrain. « Afin de remédier à cette cause, nos services techniques ont effectué une première mission d’information et de sensibilisation des autorités locales concernées le vendredi 06 octobre 2018. En dépit de la tenue de cette réunion, il nous a été rapporté que la tension n’a toujours pas baissé sur le terrain. Une seconde mission effectuée le 21 novembre 2018 par le directeur régional des mines et de la géologie plateaux et centrale sur notre instruction n’a pas non plus porté de fruits », a écrit Dèdèriwè Ably-Bidamon, ministre en charge des Mines au Directeur général Jun Hao Mining.
La situation a amené le gouvernement à demander à la société de suspendre aux activités de la société chinoise. « Dans le souci de préserver la paix et la cohésion sociale dans ce milieu, nous vous demandons à travers la présente, d’arrêter provisoirement toutes les activités de recherche dans le périmètre du permis cité en objet dès la réception de la présente note », a indiqué le courrier.
Pour rappel, la recherche des richesses dans le sous-sol togolais ne profite pas aux populations se trouvant dans les milieux où ces ressources sont exploitées. Dans plusieurs localités au Togo, des tensions couvent à cause de ce manque d’égard envers les autochtones.
Source : www.icilome.com