Exclusif: Le FLEC se prononce sur la fusillade de Cabinda et accuse

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Ce 8 janvier 2018, les togolais se souviennent encore de l’attaque du bus de la délégation togolaise dans l’enclave de Cabinda (Angola) alors que l’équipe togolaise se rendait en Angola dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2010). Huit (8) ans après cette fusillade qui a coûté  la vie à 2 togolais et fait plusieurs blessés, le Front pour la libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) à qui l’attaque avait été attribuée se confie à la rédaction de Togo Breaking News et fait une cinglante révélation.

En effet, alors que la délégation togolaise se rendait à Cabinda, dans le cadre de la CAN 2010 organisée par l’Angola, des hommes armés ont fusillée le bus. Le bilan faisait état de deux morts et plusieurs blessés dans la délégation togolaise.

Au bout de l’attaque qui a duré une bonne demi-heure, Amélété Abalo, le Coach adjoint des Eperviers et Stan Oclo’o, le chargé de communication de l’équipe ont perdu la vie. Serge Akakpo, le docteur Wadja (le Kiné de l’équipe), Elitsa Lanou (le Directeur technique), Nibombé Waké (l’entraineur des gardiens) et Obilalé Kodjovi (le gardien de but) ont été atteints par des balles. A l’époque, le Togo s’était retiré de la compétition pour la sécurité de ses ressortissants.

Huit ans après l’attaque, l’Etat angolais, pays organisateur de la CAN 2010 et la CAF tardent toujours à réagir pour dédommager les victimes qui attendent toujours.

Obilalé Kodjovi complètement hors de danger a publié en 2015 un livre (Destin Foudroyé) sur ce qui s’était passé. Au mois de juin 2017 dernier, le tribunal de grande instance de Paris, qui avait été saisie français, a condamné à 5 ans de prison André Rodrigues Mingas, un des responsables du FLEC. M. Mingas était également sommé de verser 450 000 € de dommage à l’ex-gardien Kodjovi Obilalé.

L’armée angolaise pointée du doigt par les responsables du FLEC

Aussitôt condamné, aussitôt libéré. André Rodrigues Mingas, le franco-angolais a recouvré depuis plusieurs mois sa liberté en France. Le Front pour la libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) indique que la France est parvenue à déterminer que l’attaque n’avait pas été menée par des éléments du FLEC mais par les services secrets de l’armée angolaise.

La revendication faite quelques heures après l’attaque par M. Mingas sur des médias français serait due à une confusion et un manque de coordination de la communication par les instances du FLEC.

Dans une note confidentielle adressée à la rédaction de Togo Breaking News par le mouvement séparatiste angolais, son porte-parole, le Commandant Moussa Garcia indique que « l’attaque a été menée par les services secrets de l’Angola pour incriminer le FLEC et le gouvernement Cabindais en exil dirigé par le Commandant Antonio Luis Looes ».

« Le président du gouvernement de la République du  Cabinda en exile  a fait beaucoup d’efforts diplomatiques dans le but de libérer leur ressortissant du Cabinda. Nous avons prouvé que l’attaque contre l’équipe togolaise a été perpétrée par l’armée angolaise dans le seul but de discréditer le FLEC et de décapiter le mouvement », a précisé M. Garcia.

Les autorités angolaises vont-elles réagir finalement sur le dossier, 8 ans après les évènements tragiques surtout à la suite de cinglante accusation portée contre elles par le FLEC ? La question reste posée.

TogoBreakingNews.info