Avant le 19 août dernier, aucun togolais ne pouvait prédire une fin d’année 2017 aussi « agitée » pour le Togo. Sauf peut-être un seul homme : le leader du Parti National Panafricain, Tikpi Atchadam.
L’homme que la classe politique togolaise s’accorde à décrire comme un OVNI politique annonçait déjà les couleurs de la crise situation actuelle lors de son discours de fin d’année 2016 à l’endroit du peuple togolais.
« Lire aussi: Togo: quand Faure Gnassingbé confirme ses craintes vis à vis de Tikpi Atchadam »
Dans le discours prononcé le 31 décembre 2016, le leader du PNP décrétait- en effet- 2017 comme « l’année de lutte destinée à rejeter à jamais la monarchisation » du Togo. Alors qu’aucun de ses pairs de l’opposition ne remettait en cause le mandat de Faure Gnassingbé comme c’est le cas aujourd’hui, Tikpi Atchadam érigeait déjà le départ du président togolais comme objectif à atteindre avant la fin de l’année 2017.
Lire aussi: [Confidentiel]: Tikpi Atchadam risque « deux à cinq ans d’emprisonnement »
« Faure Gnassingbé devra proclamer l’arrêt de son mandat en cours en 2017, décréter 2017 comme l’année des réformes et procéder à l’organisation d’une élection en 2018 sans y participer. (…) Si le pouvoir n’est pas dans cette logique tous les Togolais sur le territoire national et à l’extérieur devront se mobiliser pour obtenir les reformes. Si le pouvoir refuse les reformes, les Togolais devront se mobiliser pour exiger la fin du régime. (…) Et si dans le pire des cas le pouvoir refuse de céder, tous les Togolais devront se soulever comme un seul homme le jour de la publication de la liste des candidats à l’élection de 2020 » préconisait-il dans son discours.
Ci-dessous l’intégralité du discours de Tikpi Atchadam le 31 décembre 2016 :
« Lire aussi: Togo: ce que Tikpi Atchadam a dit à Alpha Condé à Paris »
Source : www.togoweb.net