Le Togo n’est pas à l’abri. Ses structures essentielles comme l’aéroport, le port, la compagnie d’électricité ou la centrale thermique peuvent être des cibles de choix pour des cyber attaques.
Toutes ces infrastructures sont informatisées et constituent donc des cibles potentielles pour les pirates pour d’autres Etats. Le contexte géopolitique se dégradant, on est à l’abri de rien.
Il est relativement facile de s’en prendre au système de contrôle des avions en approche bloquant du même coup tout le trafic à l’aéroport international de Lomé.
Idem avec le réseau électrique. On peut imaginer une attaque visant le cœur informatique de l’opérateur privant les usagers de courant.
Sans même évoquer les hôpitaux ou les banques.
Ce n’est pas de la science-fiction, mais la réalité.
Pour se prémunir, les responsables togolais ont commencé à prendre des mesures.
Le conseil des ministres a adopté mercredi un décret qui fixe les règles relatives à la cyber sécurité des opérateurs de services essentiels aux infrastructures stratégiques ; celles mentionnées plus haut.
Un décret n’est pas suffisant. Ces opérateurs devront mettre en place des dispositifs de cyber protection qui nécessitent de gros moyens et de l’expertise.
Lors du salon international Cybertech qui s’est déroulé fin janvier à Tel Aviv, les experts ont souligné les risque importants pour les pays en développement. Ces derniers n’ont pas encore pris la mesure des défis et la nécessité d’investir lourdement dans la cybersécurité.
Et au-delà de la protection de ses infrastructures majeures, le Togo doit réfléchir à une politique proactive en matière de technologies : IA, IoT avancé, Blockchain, Big Data, Fintech, sécurité du Cloud, menaces internes, mobile et communications …
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