Les fortes pluies ces derniers jours ont une nouvelle fois provoquée d’importantes inondations dans certains quartiers de Lomé.
Pas de blessés cette fois-ci, mais la Protection civile prend les devants afin de gérer une éventuelle catastrophe naturelle de grande ampleur.
Pour être efficace, les services de secours doivent disposer de données fiables et récentes. Or les techniques d’évaluation post-catastrophe posent encore problème. Ce qui est de nature à retarder les secours.
Les informations sont souvent mal collectées, approximatives sur le nombre de résidents et sur la nature de l’habitat. Autant d’obstacles à des interventions rapides.
‘Si on ne fait pas une bonne évaluation sur le terrain, ont ne peut pas assister les personnes vulnérables efficacement en cas d’inondations ‘, explique Baka Yoma, directeur général de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC).
Les membres de l’Agence sont régulièrement formés à ce travail qui tend à s’améliorer.
‘Le Togo n’est pas épargné par des situations d’urgence, entre autres les inondations et les vents violents qui occasionnent souvent des dégâts et parfois des pertes en vies humaines. Face à de telles situations, l’urgence pour les premiers responsables de l’État est de disposer des données précises et fiables sur les dégâts causés par les catastrophes’, souligne le représentant du ministre de la Protection civile, le lieutenant-colonel, Akobi Mensah.
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