Au Sénégal nous avons la lutte .
Elle est devenue un sport national. Et des lutteurs vivent de ça.
Au Nigeria nous avons la flûte traditionnelle.
À Kara , nous avons la lutte d’Evala. Mais elle demeure toujours un sport traditionnel sur gazon sauvage.
Au moment où la flûte nigériane fait son ascension dans la musique moderne.
Les différents instruments de musique qui accompagnent EVALA demeurent toujours inconnus au public.
Les artistes qui utilisent les instruments traditionnels pour valoriser la culture Kabyè demeurent inconnus.
Et pourtant, nous voyons la mobilisation autour d’EVALA .
Si en plus de 56 ans du contrôle social , EVALA n’est qu’une fête folklorique où on mobilise l’administration publique pour le fantasme d’une minorité et pour une idée de conservation du pouvoir.
Ceux qui instrumentalisent l’Evala n’ont rien compris de ce qu’est une culture.
Ceux que nous observons comme l’engouement autour d’EVALA, les retombées économiques, c’est dans la poche de la minorité.
Le peuple concret de Kara ne gagne rien de l’organisation d’EVALA selon l’humeur.
EVALA , comme tous les autres festivités culturelles, dans le Togo nouveau vont devenir une matière première que nous allons exploiter pour l’intérêt de tous les togolais.
Nous sommes une génération de résultats positifs.
La victoire est la nôtre maintenant.
fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)
Nature-Homme-Societe
Source : icilome.com