La lutte d’Evala à Kara, au Togo, demeure un sport traditionnel pratiqué sur des gazons sauvages. Alors que la musique traditionnelle nigériane, notamment la flûte, gagne en popularité dans la musique moderne, les instruments de musique utilisés lors d’Evala restent méconnus du grand public. Les artistes valorisant la culture Kabyè à travers ces instruments demeurent également dans l’ombre. Malgré la mobilisation populaire autour d’Evala, les retombées économiques semblent profiter principalement à une minorité, tandis que le peuple de Kara ne bénéficie que très peu de l’organisation de cette fête folklorique.
Une fête folklorique mobilisant l’administration publique:
L’Evala, après plus de 56 ans de contrôle social, est devenue une fête folklorique emblématique, suscitant une mobilisation de l’administration publique. Cependant, certains considèrent que ceux qui instrumentalisaient l’Evala n’ont pas véritablement compris la signification d’une culture authentique. Cette fête semble être utilisée comme un moyen de conservation du pouvoir et de fantasme pour une minorité, sans véritable bénéfice pour le peuple de Kara.
Retombées économiques limitées pour le peuple:
Malgré l’engouement apparent autour d’Evala et les retombées économiques qu’elle génère, les avantages se retrouvent principalement entre les mains d’une minorité. Le peuple concret de Kara, quant à lui, ne tire que peu de bénéfices de l’organisation d’Evala, qui semble dépendre de l’humeur des organisateurs. Il est nécessaire de repenser l’organisation de cette festivité culturelle, ainsi que d’autres événements similaires, pour qu’ils deviennent une véritable matière première exploitée dans l’intérêt de tous les Togolais.
Valorisation de la culture togolaise pour le bénéfice de tous:
Il est temps de considérer l’Evala et d’autres festivités culturelles au Togo comme des opportunités de développement économique et de promotion de la culture pour l’ensemble de la population. En tant que génération en quête de résultats positifs, il est crucial de repenser ces événements afin qu’ils profitent véritablement à tous les Togolais. La victoire devrait appartenir à tous, et non à une minorité privilégiée.
La lutte d’Evala à Kara rassemble une mobilisation populaire, mais les bénéfices économiques qui en découlent semblent se concentrer entre les mains d’une minorité. Il est temps de repenser l’organisation de cette festivité et d’autres événements culturels au Togo afin de les transformer en véritables moteurs de développement pour l’ensemble de la population. Il est temps de valoriser la culture togolaise dans l’intérêt de tous les Togolais et de garantir des résultats positifs pour l’avenir.
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Source : Togoweb.net