« La grande finale » comme on la qualifie, n’a pas tenu toutes ses promesses cette année. Même si les caméras des chaines qui rapportent in extenso ces luttes ont « oblitéré » cet incident, il a tout de même occasionné le départ précipité de Faure Gnassingbé.
Les règles du fair-play visiblement ont quitté le milieu d’où est originaire le chef de l’Etat. La lutte étant un jeu et originellement une tradition et une culture, la victoire d’un camp ou de l’autre n’est en réalité que la victoire de tout le canton.
Imbu de leur personnalité le camp Akéï-Lao-Kioudè-Tchamdè a recruté un « mercenaire » pour terrasser les lutteurs de la partie adverse à savoir Kadjika-Awidina-Pittah. Ce « Goliath » selon l’autre camp aurait déjà terminé ses trois ans, mais a été recruté pour terrasser les lutteurs de l’autre camp. Très vite les supporters de ce dernier clan se sont aperçus de la supercherie et ont envahi le terrain.
Aux dernières informations, les policiers eux-mêmes n’ont pu maitriser la foule emportée et la sécurité de Faure Gnassingbé était même menacée. Résultat, il a dû quitter l’arène sous une haute sécurité et précipitamment.
Et un observateur de dire « comment cette corruption est arrivée à ce niveau ? Même les Evalas sont truqués chez Faure Gnassingbé»? Mais c’est pour les moins avertis. Cette tricherie remonte à l’époque de l’ancien président Etienne Eyadema.
Appartenant au même village, des tensions couvent au sein de cette communauté. Le refrain d’une chanson bien aimée des supporters est : « nous n’avons pas de roi évidemment nous n’en avons pas ». Un message qui signifie que la victoire revient toujours au camp du Président. Une manière d’apprivoiser leur colère.
Surement que ce mercenaire était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le déjeuner à la maison du prince qui était prévu à la fin de « la grande finale » a été plutôt « amer ».
Magnim
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