Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Le peuple Togolais est désormais dans un doute. Pour cause, les polémiques autour des réalités qui auraient contraint le facilitateur et les acteurs politiques à se séparer en queue de poisson, samedi dernier, afin de se donner une chance de compréhension aux uns et aux autres.
Contrairement au contenu du communiqué rendu public par l’équipe de la facilitation, à la fin de la dernière séance du dialogue, des informations concordantes font état d’un débat houleux entre les délégués du RPT/UNIR campés sur leur position relatif à la poursuite de la gouvernance de Faure Gnassingbé, et la coalition qui tient au retour à la constitution de 1992, avec la mention « EN AUCUN CAS NUL NE PEUT EXERCER PLUS DE DEUX MANDATS » avec toutes ses conséquences.
Difficile de concilier les deux positions, même si logiquement, selon les indiscrétions, celle de la coalition serait la plus favorable à la mise en place d’une vraie démocratie et d’un Etat de droit.
Les positions radicalisées ont conduit donc les acteurs à cette pause que l’opinion nationale juge de trop, ou par endroit de divertissement. Nombreux sont ces journaux Togolais qui sont longtemps revenus sur le sujet et qui unanimement semble proclamer l’échec de ces pourparlers de paix au Togo.
Face à cet imbroglio, le joue la carte de la diplomatie. Il était donc nécessaire que cette pause soit sifflée pour ouvrir les approches à d’autres points de vue dans la sous-région.
Il s’agit pour le président Ghanéen de se faire respecter par ce régime voyou et sanguinaire qui compte sur l’armée pour tenir droit dans les bottes malgré le bruit de la tempête. Difficile donc d’être Togolais en ce moment, sans regarder l’avenir, telles les positions sont tranchées, avec beaucoup de souci. L’horizon s’assombrit progressivement et si rien n’est fait, le Togo prendra le chemin des pays comme la Centrafrique. Il faut donc à tout prix éviter de longer le pays dans le spectre de la guerre civile. Il urge donc que le collège des Chefs d’Etats de la sous-région contraignent leur collègue Faure gnassingbé à quitter le pouvoir pour éviter le bain de sang qui pointe le nez.
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