« Il doit être investi par le parti pour être candidat. Mais je pense que le président a tout intérêt, vu le travail excellent qu’il est en train de faire, de continuer à la transformation politique, économique et social du Togo », ce sont là des mots du ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey sur les antennes de RFI, qui doit ramener sur terre tous ceux qui continuent de croire au miracle UNIR de présenter un autre candidat que le président sortant Faure Gnassingbé, à la présidentielle de 2020.
En tout cas, on ose constater que pour ce scrutin, Faure Gnassingbé ne saurait rien dire autre que ce que son entourage immédiat dit haut et fort. Il sera investi comme candidat du grand parti au pouvoir, Union pour la république. C’est ce que confirme Robert Dussey, son ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des togolais de l’extérieur. Lui aussi « ne voit pas comment il ne peut ne pas être candidat. »
Cette sortie du ministre va rendre plus en colère l’opposition au régime de Faure Gnassingbé principalement, le parti national panafricain (Pnp) de Tikpi Atchadam, qui avait déjà dit que, de gré ou de forces, Faure Gnassingbé doit partir en 2020.
La candidature du président togolais presque à la fin de son 3e mandat, ne doit pas être sujet à polémique au regard de l’actuel constitution en vigueur. Car, les textes de la constitution lui ouvre largement le boulevard de postuler à loisirs. Si son opposition s’insurge, c’est au regard de la gouvernance du pays puisqu’elle estime que, 15 ans à la tête du pays, rien à changer. Pourtant, le pouvoir a multiplié les chantiers sur toute l’étendue du territoire.
Avant Robert Dussey, les responsables du bureau politique avaient déjà clamé haut et fort, que leur champion reste et demeure Faure Gnassingbé.
Tout récemment, c’est un nouveau parti politique qui est lancé non pas pour devenir un opposant à Faure Gnassingbé, mais un allié de taille pour la présidentielle de 2020.
Il n y a pas longtemps, M Faure Gnassingbé, dans une interview à BBC, remettait la question de sa candidature dans les mains d’Unir en faisant allusion au respect de la constitution en vigueur.
Rappelons que, les députés de la 6e législature avaient le 8 mai voté une nouvelle constitution qui n’est pas encore en vigueur. Cette constitution dans son article 59 stipule que « le mandat présidentiel est de 5 ans renouvelable une seule fois et que nul ne peut faire plus de 2 mandats ». En son article 158, les députés ont pris soin de mettre une disposition transitoire qui dit que les mandats déjà effectué ne sont pas concernés.
T228 (Avec Togotimes)
Source : telegramme228.com