Et Dama DRAMANI relève déjà des manquements sur la nouvelle assemblée nationale ‘chinoise’

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L’objectif du président de l’Assemblée Nationale est que toutes les dispositions soient prises pour une occupation effective du nouveau siège de l’Assemblée Nationale au plus tard en octobre prochain. Il s’est engagé à mettre le paquet pour y arriver. Mais sans compter avec les désagréments que le cadeau des Chinois leur réserve.

« Ce n’est pas normal qu’à notre toute première session, nous constations tous ces dysfonctionnements », a déclaré Dama DRAMANI reconnu comme quelqu’un qui n’a pas froids aux yeux. Mais il ajoute en précisant que « ce n’est pas ça vous irez relayer, messieurs et dames les journalistes ».

La principale difficulté rencontrée par les députés vendredi dernier au cours de la 6ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année est que la salle des plénières n’a pas pris en compte les réalités de l’hémicycle togolais.

Il a été prévu que les députés s’enregistrent et votent dorénavant à partir de leurs micros respectifs. Mais, nos honorables députés n’ont pas pu le vendredi dernier. Malgré les réglages faits par le technicien de l’Assemblée, les choses ont toujours été compliquées.

Par exemple, par la méthode mécanique, on a dénombré 77 députés. Mais avec l’option de micros, on est arrivé à 68. Même au temps du vote, ils n’ont pas non plus utilisé les micros pour le faire ; ils ont procédé par l’ancienne formule de mains levées.

Certainement, quelque chose cloche à quelque part. Les Chinois ont installé 161 micros dans la salle et les réglages ont été faits de sorte que, avant qu’il n’y ait possibilité de vote, le nombre de députés présents identifiés par les micros atteignent le quorum qui est de 161 : 2 + 1 = 81,5 soit 82 députés. Or, l’actuelle législature togolaise compte 91 avec un quorum de 46.

Dépassé par les diverses tentatives de régulariser les choses, Dama DRAMANI sonne la fin de la recréation : « on aurait pu adapter la salle à la réalité. Monsieur le technicien, c’est très simple. Adaptez les micros sur la base de 91 députés que nous sommes. Et puis, vous allez fixer la place de chaque député ».

« Un autre problème est que si quelqu’un est au milieu, s’il doit sortir, les autres sont obligés de se lever », a-t-il également soulevé.

Les journalistes ont aussi trouvé des dysfonctionnements en ce qui les concerne.

Ils sont placés à la mezzanine après avoir monté des escaliers. A chaque fois que vous avez envie de prendre une image, vous descendez pour le faire et après remontez à votre place car il n’est pas permis que les médias restent encore dans la salle avec les députés. La salle de presse est dotée de haut-parleurs par lesquels les hommes de médias doivent finalement suivre par audio ce qui se dit car de la mezzanine à la salle des plénières, c’est vitré et l’on ne peut rien entendre dans les haut-parleurs placés à leur niveau.

Spécialement pour les cadreurs, ils regrettent la vitre mise entre les deux salles.

L’on pense que l’on pouvait laisser cela comme-ça, ils pourraient prendre de bonnes images depuis la salle de presse. L’on pourrait aussi mettre des dispositifs techniques pour leur permettre de récupérer le son sur un ampli dans la salle de presse car il n’est plus évident que des micros avec câbles soient trimbalés.

T228

Source : telegramme228.com