Essoyaba Boukpessi, déjà trempé dans l’affaire de trafic d’armes, a été détenu en garde à vue, auditionné, (PDF Procès verbal des auditions) puis mis en liberté provisoire, non pas dans l’affaire de trafic d’armes mais dans une autre affaire d’escroquerie pour laquelle plusieurs plaintes sont à ses trousses.
C’est plutôt dans ce cadre que notre rédaction l’a rencontré.
Essoyaba Boukpessi, député UNIR de l’Ogou, ancien vice Président de la FTF nous a fait pitié lorsqu’il se plaignait, le regard hagard, très affaibli dans son fauteuil d’un bureau de Directeur de l’administration générale du Port très mal entretenu.
Il nous a fait part de tous les déboires qui minent sa vie. C’est vrai qu’il s’est fourré dans plusieurs pétrins.
Plusieurs dames qu’il a été obligé d’indemniser pour étouffer des histoires de contagion ( …), certaines femmes qui ont réussi à lui arracher hôtels et immeubles, des affaires de chèques sans provisions à des partenaires qui le traitent comme le plus grand escroc, les accusations de parrainage de milices privées qui le hantent, et l’affaire du trafic d’armes confirmée dans un article présenté à sa solde comme riposte suite à notre dernière publication.
Il était tellement pitoyable qu’il serait non seulement cynique de la part de notre rédaction de chercher à faire un certain deal avec lui, mais aussi parce que nous sommes loin, très loin de cette méthode avilissante de troquer l’information contre des espèces.
Pour ceux qui connaissent l’Indépendant express, la fierté de rendre public un dossier aussi scandaleux que celui de trafic d’armes vaut beaucoup mieux que tout l’or du monde.
Sur cette affaire justement, le sieur Boukpessi a promis de nous fournir, le vendredi suivant notre rencontre, les documents qui prouveraient son innocence dans l’affaire de la cargaison d’armes à destination du Burkina Faso. Mais ce qu’il oubli est que le sieur BELEYI qu’il cite comme faussaire est un cadre et un de ses hommes de mains au sein de sa société SAP –SARL (Société Africaine de Prestations de Service) voir documents en pdf et il ne peut aujourd’hui le renier comment étant le destinataire des armes en question.
Plusieurs sources indiquent que le trafic d’armes est une activité récurrente et normale de Boukpessi Essoyaba.
Lui-même nous l’a confié au cours de notre rencontre : « Un officier supérieur m’a montré ce document … »
La Suite dans la parution du journal papier de ce mardi 03 janvier ….
En annexe pdf des dossiers judiciaires sur l’affaire Boukpessi
Carlos KETOHOU
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