Chaque année, le paludisme tue un million de personnes dans le monde, la majorité étant des enfants de moins de cinq ans. Les coûts économiques de la maladie en Afrique – les frais de traitement, l’absentéisme au travail, l’abandon des études, la baisse de productivité et les pertes d’investissement et de recettes du tourisme – sont estimés à 12 milliards de dollars chaque année.
Un nouveau vaccin contre le paludisme, actuellement en phase pilote en Afrique subsaharienne où 90 % des cas de paludisme sont signalés, pourrait complètement changer la donne en santé mondiale, indique samedi le quotidien libanais L’Orient Le Jour.
Ce nouveau vaccin RTS S/ AS01 (RTS S), développé par GlaxoSmithKline, pourrait contribuer à changer cet état de fait. Dans le cadre des essais cliniques chez les enfants de 5 à 17 mois ayant reçu quatre doses, le vaccin a empêché environ quatre cas de paludisme sur dix (39 %) sur quatre années de suivi et environ trois cas de paludisme aigu sur dix (29 %), avec une baisse importante des admissions à l’hôpital. Le recours aux transfusions sanguines dans les cas aigus a diminué de 29 %.
Mais l’un des problèmes, explique le journal, réside dans la conservation et la distribution des vaccins. L’efficacité d’une dose dépend de sa conservation dans une chaîne du froid bien rodée. Pas facile à mettre en pratique en Afrique.
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L’Orient Le Jour 20 juillet 2019
Republic Of Togo