En 2009, le Togo avait décidé d’expulser Eric Bosc, le premier secrétaire de l’ambassade de France à Lomé, chargé du suivi de la politique intérieure du pays.
Cette décision avait été motivée par le fait que ce diplomate avait largement outrepassé les limites de ses fonctions officielles en s’impliquant directement dans la vie politique togolaise.
Sa mission à Lomé consistait à dialoguer et à écouter l’ensemble des représentants des partis politiques, mais certainement pas à soutenir l’un ou l’autre.
Le métier de diplomate exige indépendance, mais aussi retenue.
Neuf ans après, le même Eric Bosc est confronté à d’autres problèmes, cette fois en Centrafrique.
Sous le feu croisé de plusieurs enquêtes du quai d’Orsay, la représentation de la France en Centrafrique est en crise depuis plusieurs semaines, indique La Lettre du Continent.
Celle-ci s’est traduite par le rappel de la plupart des diplomates de la chancellerie, y compris le second conseiller Eric Bosc qui a du regagner Paris vendredi.
Cette décision fait suite aux enquêtes visant l’ambassadeur Charles Malinas, en poste de 2013 à 2016, et son successeur Christian Bader.
Au terme des investigations de l’administration centrale, il s’agit d’une affaire liée à la délivrance de visas. La Lettre du Continent parle de ‘trafic’.
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