Par Marcelle Apévi, togo-online.net
Le peuple Guin a entamé ce jeudi 29 août les célébrations de la 356ème édition de sa fête traditionnelle Epé-Ekpé avec la prise de la pierre sacrée à Glidji-Kpodji dans la préfecture des Lacs. Cet ancestral rite dénommé ‘Kpessosso’ marque symboliquement le passage à une nouvelle année.
Jeudi 29 août 2019, la PIERRE sacrée a été prise à travers une cérémonie très riche en couleurs. C’était en présence de plusieurs personnalités politiques dont le Premier Ministre Komi Selom Klassou, entouré de plusieurs membres du gouvernement et de personnalités, aux côtés des milliers de fils et filles des différentes collectivités qui ont partagé cette richesse culturelle ancestrale.
Si l’événement en soit, cette année s’est déroulé sans heurts, il est par contre marqué par le double message qui a suivi la PIERRE SACRÉE de couleurs blanche. Le premier message qui semble être la bonne, invite le peuple Guin à reconsidérer et entretenir les symboles du Vodupe Sakpatè. Le message fait cas de la division qui règne au sein des peuples et appelle à une purification des différentes sources de vie spirituelle à savoir l’océan, les fleuves, rivières et lacs, le sol… sur toute l’étendue du territoire national. Ce message n’a nullement parlé de Faure Gnassingbé ni de sa paix qui règnerait au pays.
Comme pour imprimer un rythme de manipulation au message, les serviteurs des mensonges sont montés au créneau pour servir au peuple Guin, l’autre message qui doit plaire au RPT/UNIR.
Ce second message parle de la paix qui règnerait au Togo et qui allait être renforcée. Il parle également de Faure Gnassingbé qui aurait la bénédiction de « Nana » et invite à accompagner le jeune président dictateur dans son obsession de pouvoir à vie. La pierre sacrée dans ce second message, a cité des noms y compris celui du Colonel Têko qui doivent fournir davantage d’efforts pour raffermir la paix de façade et hypocrite qui a marqué cette 356ème édition, sous la médiation manipulée de ceux qui, à travers leur mission d’accaparement, mettent en péril la sacralité d’une PIERRE qui est plus vieille que leurs ancêtres.
Si la division est aplanie au sein des communautés de la divinité, l’aspect politisation de la célébration reste un mythe à briser.
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