Comment lutter efficacement contre la dégradation des terres au Togo, gage d’une sécurité alimentaire ? Le sujet a fait l’objet d’un atelier pour l’adoption d’un document soumis à validation du 06 au 08 mars 2018. Les activités de l’atelier de validation du cadre stratégique d’investissements pour la gestion de l’environnement et des ressources naturelles couplés du lancement de la plateforme nationale de gestion durable des terres et des eaux ont eu lieu ce matin à Lomé.
Cet atelier qui vient de s’ouvrir fait suite à un processus de consultation et de concertation des acteurs intervenants dans le secteur de l’environnement et des ressources naturelles. Pendant trois jours, les experts de TerrAfrica, la plateforme de partenariat dont l’objectif est d’accroitre la Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE), étudieront le document issu des consultations en vue de le valider.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, André Johnson a, dans son discours inaugural, « exprimer la gratitude du gouvernement à tous les partenaires qui accompagnent le ministère de l’Environnement dans le processus de révision de son cadre stratégique, notamment la plateforme TerrAfrica, la FAO, le PNUD et la BOAD ».
Les statiques font état de ce que 234 900 ha de terres sont dégradés sur la période de 2000 à 2010. Selon les experts, la dégradation à trois causes principales : l’occupation, la production et le stock de carbone.
L’objectif du partenariat du Togo et TerrAfrica est d’atteindre à l’horizon 2030 à une réduction considérable de 80% des terres dégradées, d’accroitre la couverture forestière, d’amplifier la réhabilitation des terres dégradées, de renforcer le mécanisme de gestion et de sécurisation des aires protégées et de lutter efficacement contre l’érosion côtière.
Magnim
Source : www.icilome.com