Depuis l’ouverture officielle de la
campagne électorale pour le compte de la présidentielle du 22 février 2020 au
Togo, que d’événements anti démocratiques sont observés sur toute l’étendue du
territoire national dont les plus inquiétants sont enregistrés dans la partie
septentrionale du pays. Que ce soit dans les localités d’Afangna, Cinkassé,
Gando, Sotouboua, Guérin-Kouka ou Bassar, de nombreuses entraves aux droits et
libertés des candidats de l’opposition sont constatées. Ces formes
d’obstruction sur fond de provocation proviennent des autorités préfectorales
qui manipulent des esprits légers au vu et au su des observateurs de la
Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), et ce, depuis plusieurs
jours. Ces incidents majeurs constituent des signaux inquiétants et risquent de
plonger le pays dans une situation incontrôlable dans les heures avenirs.
Devant ces braises ardentes, l’ASVITTO s’étonne du silence de la CNDH et du
HCRRUN qui jouent à l’indifférence et à l’insouciance.
Eu égard à ces signes précurseurs de
violences post électorales, l’ASVITTO vient tirer la sonnette d’alarme en
interpellant Mesdames Nakpa POLO et Awa Nana DABOYA, respectivement présidente
de la CNDH et du HCRRUN, à affronter leurs obligations avec responsabilité et
conscience citoyenne. Elles sont interpellées en toute urgence, à faire
respecter les droits des candidats et
des électeurs, conformément aux lois républicaines et aux recommandations de la
CVJR, en vue de prévenir les violences qui s’annoncent.
Fait
à Lomé, 18 février 2020
Pour
l’ASVITTO
Le
Président
M. ATCHOLI KAO Monzolouwè
Source : TogoActu24.com