Entraves au dialogue : Après la répression de Yark, Bawara au micro

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Le micmac politique autour de la résolution de la crise politique en cours au Togo en connaîtra de tous les ingrédients de la part du pouvoir qui, pourtant, argue de sa bonne foi de parvenir à un dénouement moins calamiteux. Quand Yark Damehame met à exécution ses menaces, Gilbert Bawara vient assaisonner avec des attaques politiques.

Quand Faure Gnassingbé déclare sur Jeune Afrique avoir vainement cherché les sources de financement du Parti PNP de Tikpi Atchadam, et que son ministre yark s’active quelques jours tard d’arrêter un membre de ce parti venu des Etats-Unis (plus deux autres), il y a de la matière à réfléchir. N’est-ce pas une lutte acharnée pour fermer tous les robinets à ce parti qu’on diabolise à tous les coups? passons!

Des arrestations des membres des partis politiques de l’opposition à la dispersion à coups de grenades lacrymogènes et de bastonnades des manifestations de jeudi, le ministre de la Sécurité a accompli sa mission, si on se réfère aux menaces de Yark Damehame quelques jours plus tôt. C’est le tour de Gilbert Bawara de dégainer contre le camp d’en face.

Alors, le natif de Niamtougou déclare que la coalition de l’opposition « provoque et entretient clairement une atmosphère délétère et de tension impropre au dialogue. Les arguments ayant trait au parachèvement des mesures d’apaisement et à la médiation sont des alibis et des arguties pour masquer les contradictions internes au sein de ce regroupement hétéroclite », déclare-t-il.

C’est donc en ces termes que ce ministre de Faure Gnassingbé tente de d’imputer le dilatoire dans l’organisation du dialogue à la coalition de l’opposition.

A. Lemou

Source : www.icilome.com