Lundi 16 juillet, les six Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) seront en examen. Seulement les formateurs des élèves enseignants réunis au sein du syndicat dénommé SYNFENIT annoncent une grève suite à une décision des premiers responsables de ces écoles.
En toile de fonds, un problème de surveillances et des primes. « Les enseignants formateurs dénoncent des décisions impopulaires qui risquent de perturber le bon déroulement des examens. Sur les 150 formateurs que comptent les écoles nationales, seuls 65 ont trouvé leurs noms dans la liste des surveillants et correcteurs retenus », rapporte Liberté d’une source de l’ENI.
Pire encore, des noms des agents de l’administration se retrouvent sur les listes de surveillance au détriment des formateurs. « C’est comme laissés les joueurs sur le banc et jouer un match avec l’équipe technique », ajoute un autre.
L’autre couac, c’est la prime qui est de 14 000 FCFA que les formateurs trouvent trop bas pour des centaines de copies à corriger. Aussi, 103 enseignants formateurs travaillent depuis belle lurette sans bénéficier du statut de formateur.
Cette grève qui couve n’augure rien de bon pour les examens de lundi. Un terrain d’entente mérite d’être trouvé entre les deux parties.
Magnim Karouwe
Source : www.lomechrono.com