Enseignant-chercheur à l’Université de Lomé, Maître de conférences de son état, Dr Didier Ekouevi est lauréat du Prix Dedouder-Clayton 2018. Une distinction qui lui donne droit à un chèque de 27 millions pour poursuivre ses recherches sur le VIH/SIDA. « C’est un sentiment de fierté que d’avoir une distinction au niveau international », avoue l’heureux élu.
Le chercheur togolais a reçu son prix au cours du quatrième symposium scientifique du Réseau international des instituts Pasteur des mains du prof Stewart Cole et du Prof Françoise Barré-Sinoussi. Le premier dirige l’Institut Pasteur et la seconde, Prix Nobel de médecine, est présidente dudit Réseau.
Dr Didier Edouevi travaille particulièrement sur les infections et les pathologies associées au VIH/SIDA. Il travaille sur cette problématique depuis plus de deux décennies. « J’ai participé à plusieurs travaux de recherches. Les domaines dans lesquels j’ai le plus travaillé sont la prévention de la transmission mère-enfant et dans ce domaine tout particulièrement, ce que nous avons essayé de faire, au cours de ces 15 dernières années, c’était de trouver des combinaisons efficaces qui pourraient permettre de réduire de manière significative la transmission du virus de la mère à l’enfant », explique-t-il sur les plateaux de la télévision nationale, TVT.
Chef du département de santé publique de l’Université de Lomé, le lauréat pousse un ouf de ce que cette reconnaissance internationale va impacter positivement son travail dans l’avenir.
Le Prix Dedonder Clayton récompense la qualité des travaux scientifiques de chercheurs en Afrique et en Asie dans le domaine de la recherche sur le VIH/SIDA et des pathologies associées. L’année dernière, Richard NJOUOM, Chef de Laboratoire, Chef de Service de Virologie, Centre Pasteur du Cameroun a été honoré pour son projet sur les « Hépatites virales et nouveaux biomarqueurs sériques de cancer primitif du foie au Cameroun ».
A.H.
Source : www.lomechrono.com