En plus de la fraude matérielle E-SENTINELLE, la fraude logicielle utilisée par le régime

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La fraude dans la maison UNIR, ce ne sont
pas seulement les bourrages d’urnes, les votes multiples ou les votes
« par procuration ». Il y aurait eu en amont un autre système plus
scientifique mis en place pour tenir informé le quartier général, lequel traite
les informations reçues et renvoie aux bureaux de vote les conduites à tenir.

Lors de l’élection présidentielle, un fait
flagrant s’est déroulé aux yeux de tous, mais qu’il était impossible de
détecter. Tous les délégués Unir dans les bureaux auraient manipulé non pas des
téléphones Android, mais des smartphones sur lesquels serait programmée une
application E-SENTINELLE avec cinq interfaces. « Nous avons tous reçu cet appareil que nous manipulions au cours du vote
et naturellement, vous ne devinerez jamais que nos propres téléphones sont
laissés dans nos sacs ou à la maison »,
s’est confié l’un des
représentants d’un bureau de vote dans le septentrion. C’est au cours de formations qu’on nous a initiés sur l’utilisation
de ces smartphones dont le but, vous n’en doutez certainement pas, est de faire
en sorte que notre parti soit loin devant les autres candidats. Et c’est à
partir des informations que nous intégrons que d’autres informations sur le
serveur décident de la conduite à tenir
 ».

Ne nous y connaissant pas trop en
informatique, nous avons échangé avec un logisticien qui, à l’analyse, explique
qu’avec des données envoyées en temps réel sur un ou des serveurs, on peut
facilement savoir dans tel ou tel bureau de vote l’affluence, le taux de
participation et savoir s’il faut faire voter plus d’électeurs pour un candidat
ou non ; parce qu’à la fin du vote, il n’est pas certain que les
populations assistent impuissantes à la manipulation des résultats. Lorsqu’on
se rappelle les images et vidéos de délégués dans des bureaux de vote en train
de voter en lieu et place des électeurs, en prenant soin de signer à côté des
noms de ces absents, on comprend un peu mieux le système. Le logisticien a
confié à la fin de l’analyse : « Avec
un système pareil, l’opposition ne peut jamais gagner cette élection ; les
populations peuvent voter à 100% pour d’autres candidats, mais avec ce système
qui permet de manipuler les chiffres à sa guise, ne soyez pas surpris
d’entendre des chiffres records dans des bureaux de vote, surtout là où des
délégués seraient chassés ou intimidés ; c’est une autoroute pour des
scores à la soviétique
 ».

Sans être rentré dans les interfaces, nous
avons toutefois pu distinguer sur la première : Anomalies &
incidents : Absence de matériel électoral (sélectionnez le ou les
matériels électoraux manquants), Absence de personnel de vote (sélectionnez le
ou les personnels de vote qui sont absents), Incidents & violences
(sélectionnez le type d’incident à signaler) ;

Remontée des résultats (Nombre d’inscrits,
nombre de votants, nombre de bulletins nuls, nombre de suffrages exprimés,
Envoyer) ;

Remontée des résultats (Résultats-Faure
Gnassingbé, résultats-Aimé Gogué, Résultats-Jean Pierre Fabre, Résultats
Agbeyomé Kodjo, Envoyer) ;

Matériel reçu à la veille du vote (le
matériel de vote est bien arrivé dans votre bureau de vote) ;

Déroulé du vote (Etat des opérations de
vote, nombre actuel de votants, niveau de la file d’attente –important, moyen,
faible ;

Collecte des données (Matériel reçu la
veille du vote, déroulé du vote, Anomalies & incidents, remontée des
résultats) ;

Déroulé du vote (Oui-Non ; si oui, à
quelle heure a-t-il fermé ? Si non, quel est l’état de la file
d’attente ?-non applicable, important, moyen, faible).

A côté de cette fraude logicielle, il est
utile qu’on s’attarde un peu sur le nombre de votants dans bien des bureaux de
vote et qu’on apprécie un peu les effectifs en rapport avec les aiguilles d’une
montre.

En supposant qu’un bureau de vote ait ouvert effectivement à 7 heures et arrêté les opérations à 16 heures, mathématiquement, elles auront duré 9 heures au plus dans tout bureau de vote. Ensuite, 9 heures de vote font 560 minutes. Est-il possible qu’un électeur passe au plus une minute à la suite d’un autre jusqu’à la fin du vote ? Impossible. Mais en considérant que chaque électeur se voie accorder au maximum 1mn 30 secondes, on aura à la fin du vote au plus 360 électeurs qui auront déposé leurs bulletins dans l’urne. Sans compter les absents. Mais alors, par quelle alchimie autre que la méthode du bourrage on retrouve des urnes avec des nombres de bulletins à faire dresser les cheveux sur la tête d’un chauve ? Voilà une équation que les membres de notre chère CENI devront résoudre avant de courir proclamer les résultats.

Abbé Faria

source : Liberté

Source : TogoActu24.com