Ce qui suit est un document commun au RCDTI (Réseau de la Coordination de la diaspora togolaise indépendante) et le CVU (Collectif pour la vérité des urnes – Togo – Diaspora (cvu-Togo-Diaspora). Lecture !
COMMUNIQUÉ CONJOINT DU 26 août 2019 ADRESSÉ AU PEUPLE TOGOLAIS
RESEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDEPENDANTE (RCDTI) ET COLLECTIF POUR LA VÉRITÉ DES URNES – TOGO – DIASPORA (CVU-TOGO-DIASPORA)
Les élections présidentielles en Afrique francophone demeurent une approximation et favorise la contre-vérité des urnes. Que le Président français, Emmanuel Macron reçoive en visite officielle ou pas Faure Gnassingbé, celui qui est à la tête du Togo depuis près de 15 ans, cela ne changera rien au fait que le soutien politique de la France à l’autocratie togolaise ne pourra pas être démenti. A moins que l’histoire ne change de cours sous le mandat d’Emmanuel Macron.
1. LA FRANCE GAGNERAIT A ECOUTER LA DIASPORA TOGOLAISE PLURIELLE ET INDEPENDANTE
« En septembre 1985, lorsque le régime [du feu Etienne Eyadéma Gnassingbé] fut menacé par une tentative de putsch, l’Elysée ne s’était pas fait prier pour dépêcher quatre avions Jaguar été cent cinquante parachutistes à Lomé 1 », ce dans le cadre des accords secrets de défense d’un régime dictatorial.
Après le discours de La Baule portant sur la démocratisation de l’Afrique par le Président Mitterrand, la France, n’a rien fait « pour soutenir le mouvement démocratique togolais au moment de la Conférence nationale de 1991. Au contraire, elle laisse le pouvoir noyer ces espoirs dans le sang 2 ». Gilchrist Olympio, Président de l’Union des Forces du changement et dans l’opposition à l’époque affirmait sans ambages ceci : « Au moment de la répression sanglante de décembre 1991, il aurait suffi que Paris publie un seul communiqué de protestation pour que l’armée togolaise rentre dans ses casernes 3 ».
La France, le pays des droits humains, s’en accommode de plus en plus ouvertement. La France d’Emmanuel Macron doit savoir qu’elle ne peut pas s’accommoder de la Diaspora alignée sur des régimes militaro-civils en Afrique, au Togo en particulier, sans en fait soutenir une autocratie de la contre-vérité des urnes. L’autocratie au Togo s’accompagne régulièrement de la corruption et de la répression, sans compter les nombreuses entorses aux libertés et aux droits humains. La France ne peut continuer à vendre des armes et fournir de l’assistance militaire à ce genre de régime. « La nature non-démocratisable de la dictature Eyadéma 4 » le Père, s’est commuée en une démocratie de la contre-vérité des urnes de Gnassingbé, le fils.
Aussi, la France gagnerait à écouter aussi les propositions provenant de groupes de personnalités indépendantes de la Diaspora plurielle togolaise.
2. LA DÉMOCRATIE DE L’APPROXIMATION EN AFRIQUE : LA FRANCE S’EN ACCOMMODE
Les formules ne manquent d’ailleurs pas. De « la démocratie à l’africaine » à la « démocrature », les élections en Afrique se cachent au mieux derrière des insuffisances organisées du processus électoral, de l’exclusion de ceux qui peuvent favoriser un changement, de l’achat des consciences et du personnel dit d’opposition, etc. La réalité est que l’on a à faire à une démocratie falsifiée qui doit nécessairement satisfaire les critères du « deux poids, deux mesures » occidentaux. La démocratie de façade se contente alors d’avaliser les résultats de ceux qui détiennent les médias et de passer rapidement à une reconnaissance internationale, surtout française rapidement confirmée par les chefs d’Etat africains organisés en réseaux syndiqués.
Aussi, il n’y a pas de priorité à perpétuer au pouvoir les autocrates africains car ce qui est en jeu, c’est d’abord et en priorité de perpétuer la défense des intérêts d’oligarchies publiques et privées. Pour ce faire, il faut des relais en Afrique. Ces relais sont très souvent des agents africains qui doivent nécessairement être aux commandes du pouvoir militaire et politique afin d’empêcher la « Démocratie », celle du Peuple africain de s’exprimer. Aussi, il importe de donner une crédibilité « démocratique » au moins de façade, même si cela ne reflète pas la vérité des urnes, à des individus dont le degré d’indépendance, d’éthique et de loyauté à leur peuple est proportionnellement inverse au niveau de loyauté et de servitude envers ceux des oligarchies étrangères qui souhaitent leur présence au pouvoir.
Le problème dans les pays africains francophones, c’est que tous les présidents français s’en accommodent. Certains ont fait du zèle en annonçant les premiers les résultats de la contre-vérité des urnes.
3. SANS PROJET DE SOCIÉTÉ COMMUN, L’OPPOSITION AFRICAINE N’EST PAS CRÉDIBLE
Les peuples africains, mais aussi leurs leaders de l’opposition en zone francophone se trompent souvent quand ils parlent d’alternance politique et se focalisent uniquement sur le « changement de personne », et moins sur l’offre d’une alternative crédible permettant de faire émerger des personnalités crédibles qui défendront leurs intérêts. Autrement dit, l’échec des oppositions africaines en zone francophones sous contrôle monétaire français, relève principalement de cette incapacité à proposer un « projet de société commun » sur l’avenir de leur pays. D’où d’ailleurs la multiplicité des candidats n’ayant souvent comme objectif que de pouvoir se faire un « nom » pour mieux justifier une éventuelle participation à une forme ou une autre d’une démocratie conviviale, celle où il n’y a plus d’opposition, mais que des « vaillants » patriotes souhaitant contribuer au développement de leur pays, non sans un système subtil de rétribution communément appelée « ventrologie ».
C’est dans ce piège que sont tombés les « apprentis-sorciers de l’opposition politique » au point de verser dans le populisme primaire, non dénué de retombés financières et de soutien de tous ordres par le pouvoir en place. Pourquoi ? tout simplement parce-que la démocratie falsifiée a besoin d’avoir des opposants falsifiés qui doivent légitimer le pouvoir en place pour vivre ou survivre. Mais au demeurant, le choix est clair : il faut faire croire à l’alternance politique, même si celle-ci est programmée pour certains, souvent avec le pouvoir, pour ne jamais arriver. Et quand cela doit arriver tout de même, alors vite, il faut récupérer l’opposant afin de le formater à la démocratie falsifiée et en définitive et l’inclure ainsi que son réseau dans le cercle restreint de l’oligarchie extérieur et intérieur contrôlant le pays.
Au Togo, sans la présentation d’un projet de société commun de l’opposition, c’est l’image d’une opposition incapable de se structurer pour proposer une alternative politique qui est en jeu. Aussi, pourquoi la CEDEAO, l’Union africaine ou la France et d’autres viendraient soutenir des gens qui affichent leur capacité à embrouiller le peuple togolais tout en obtenant en retour de l’argent pour certains, alors qu’ils ou elles sont incapables de présenter clairement de quoi se fait « l’après Faure Gnassingbé » qu’il aspire tous à remplacer.
Alors, il suffit d’abord pour Faure Gnassingbé de faire croire que son Programme national de développement (PND) est son projet de société 5 et de neutraliser cette opposition de « pacotille » qui opte pour des stratégies perdantes d’avance.Puis, il importe de limiter le mandat présidentiel fixé à deux mandats en le Peuple en 1992, abolit, puis réinstallé le système Gnassingbé en s’assurant que cela ne recommencera en 2020 sans tenir compte des 15 ans de mandat illégitime de Faure Gnassingbé pour que la France du Président « Macron » soit tentée de s’en accommoder. Aussi, l’opposition togolaise gagnerait à faire son « auto-critique » et comprendre qu’en politique, on ne peut combattre celui dans les mains duquel on mange, de temps en temps, régulièrement et pour certains continuellement, c’est-à-dire depuis, depuis, depuis… longtemps !
4. LE HOLD-UP DES OLIGARCHIES AU POUVOIR DE LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE
Alors que vaut en Afrique en général, en Afrique francophone sous contrôle monétaire français, la phrase d’Abraham Lincoln, le 16e Président des Etats-Unis d’Amérique (de 1860 à 1865) prononcée lors du discours dit de « Gettysburg », la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ? Est-ce que le peuple désigne tout le peuple, ou quelques citoyens membres ou aspirants à faire partie de l’oligarchie régnante ou simplement l’autocrate-dictateur de service selon le niveau de répression connu ou moins connu ? Est-ce que la démocratie signifie une forme évoluée et représentative de partage du pouvoir entre le peuple et ceux qui sont élus sans falsification ou s’imposent comme étant les « représentants » de ce Peuple ? Est-ce que le Gouvernement du peuple peut être constitué de militaires non élus par le peuple, ou de militaires tenant en baïonnettes des Présidents condamnés à servir d’abord des intérêts étrangers pour espérer survivre ?
Assurément un peu de tout ceci fonde la définition africaine de la démocratie. Ce qui est sûr, cette démocratie représentative en Afrique a travesti la définition originale d’Abraham Lincoln pour un système insolite et désigne un régime politique dans lequel un groupe de citoyens organisés en réseaux militaro-civilo-ésotériques s’impose au peuple et met en œuvre un Gouvernement d’une oligarchie, par une oligarchie, pour une oligarchie qui communique et fait croire au Peuple et au monde qu’elle défend les intérêts du Peuple, privé d’un droit de sanction électorale effective. Les régimes politiques en Afrique qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme de véritables démocraties sont légions à l’instar de la diversité des opinions. Aussi, le peuple est restreint à la notion de « citoyen » au point parfois d’exclure plus de 25 % que constitue la Diaspora africaine plurielle, comme ce fut le cas au Togo.
Aussi, l’Afrique est passée graduellement de systèmes de type monarchique ou présidentiel où le pouvoir est détenu par un seul à un système non pas démocratique, mais oligarchique où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus refusant, sauf exception comme au Niger, de jouer le jeu des élections transparentes à des fins d’alternance au pouvoir. Faut-il rappeler que pour une démocratie représentative fondée sur la vérité des urnes, il faut un cadre constitutionnel et règlementaire transparent avec des élections se déroulant à des échéances régulières dont les préparatifs en amont, pendant et en aval du vote permettent de refléter la vérité des urnes.
Toutefois, il faut absolution que le mandat des représentants soit limité dans le temps sans transmission par héritage, cooptation ou en clonages. Sinon la délégation de pouvoir du peuple vers ses représentants ou ses dirigeants sera travestie. Il ne sera plus possible de représenter la volonté générale et non seulement celle de ceux qui sont au pouvoir, encore moins de proposer et voter des lois au service des populations. Tout le système de démocratie représentative dans les pays africains, et plus particulièrement des francophones sous servitude monétaire consiste à défendre des intérêts d’une oligarchie, intérêt qui ne peut coïncider avec ceux de la grande majorité des citoyens non membres, et non partisans de l’oligarchie au pouvoir.
Le problème est que les oligarchies au pouvoir en Afrique se sont graduellement constituées en spécialistes du hold-up électoral, non sans appui démesuré de leurs réseaux occidentaux et pourvoyeurs de préservation au pouvoir sous-couvert du discours hypocrite de l’appel à la démocratie.
Rappelons que le Togo dont certaines institutions bilatérales et internationale « vantent » la « bonne » gouvernance économique dès lors que les intérêts étrangers sont protégés aux dépends des intérêts du Peuple togolais sont dans la désinformation. En effet, le Togo n’a respecté aucun des critères de convergence économique et monétaire en 2018 selon les critères fixés par l’Union économique monétaire ouest-africain 6. Si c’est cela la « bonne » gouvernance ??? La Diaspora plurielle indépendante peut faire mieux !
5. LA VICTOIRE DE CELUI QUI A « DEMOCRATIQUEMENT » PERDU FAVORISE L’IMPUNITE
La politique africaine, notamment dans les pays sous servitude monétaire française, ne peut offrir une démocratie de la vérité des urnes. Au contraire, cette démocratie de façade permet de perpétuer, en Afrique, la sauvegarde et la défense des intérêts d’oligarchies étrangères où le secteur public et le secteur privé s’accordent pour jouer une partition politique adoubée par les forces armées et de sécurité comprenant des milices et des barbouzes. Tous pour la plupart reste largement impuni et bénéficiant du passeport de l’impunité et dans la foi dans les dysfonctionnements d’une économie en développement.
Alors avec des slogans courts et percutants, la démocratie africaine ne se conçoit pas sans le recours à la religion et non à Dieu, sans la distribution de T-shirts flanqués des effigies de psychopathes égocentriques 7, sans l’achat des consciences et des personnes, sans des élections où l’on évite le deuxième tour, etc. Cette démocratie dotée souvent d’un taux de participation élevé et non vérifiable, est quasi-systématiquement accompagnée de dénis de voter pour une partie importante des citoyens (refus de citoyenneté (pas de carte d’identité ou de certificat de naissance, pas de liste électorale transparente, de la non délivrance des cartes d’électeurs, résultats des bureaux de votes falsifiés ou inversées, du refus de recensement pour la Diaspora, etc.), de parlements acquis à la cause de l’oligarchie au pouvoir, de fraudes, de violences, de victoires contestées mais déclarées incontestables, suivie par des formes plus ou moins inclusives de transitions ressemblant plus à des prolongations sans changement de projet de société commun.
Avec les réseaux sociaux et l’information en temps réel grâce à l’Internet, une partie des citoyens, épris de non-violence, choisissent la désobéissance civile, manifestent en masse dans les rues pour un retour à la vérité des urnes, une alternance pacifique et le respect des Constitutions et de la vérité des urnes. On annule les élections au Kenya, on inverse les résultats au Togo, on choisit le gagnant en République démocratique du Congo, et on garde les mêmes et on recommence dans la plupart des pays, quant il ne s’agit pas de structurer une dynastie en positionnant les enfants (Kenya, Guinée équatoriale, Congo Brazzaville) ou les frères (Togo, Burkina Faso).
Lorsque des citoyens africains, togolais en particulier, sont invités au processus d’inclusion démocratique, il faut constater les personnes autrefois systématiquement exclues sont alors de plus en plus achetés, notamment les femmes en zone rurale, les jeunes ou moins jeunes souffrant de la pauvreté, les handicapés et autres minorités (fondées sur les discriminations liées au sexe, à la religion, à l’appartenance ethnique, à l’appartenance directe ou éloignée de l’oligarchie au pouvoir. Les contrôles non-inopinées des observateurs non indépendants des élections en Afrique et le système informatisée complètement sous contrôle de l’oligarchie au pouvoir empêche l’émergence de la vérité des urnes. Alors, face à des proclamations de résultats éloignées de la vérité des urnes, les représentants des oligarchies au pouvoir, avec l’appui financier des d’entreprises multinationales étrangères et nationales annoncent l’innommable : la victoire de celui a perdu, malgré des contestations.
Les élections sont déclarées s’être déroulées sans incidents majeurs et « donc », « transparentes, libres et démocratiques » avec l’orchestration de rituels pseudo-religieux structurés autour de liesses et de transes populaires pour promouvoir l’indispensable « temps » de l’euphorie où les fêtes, la musique, les justificatifs à priori, les pardons de tous genres, dans une ambiance d’illusion collective, se conclut par la communion démocratique, des repas réservés uniquement aux membres et sympathisants de l’oligarchie renouvelé au pouvoir.
6. RESTER AU POUVOIR À TOUS PRIX : SUR INSTRUCTION DE QUI ?
En 2020, au moins trois pays vont connaître des élections présidentielles dont l’issue pourrait conduire à des clashs en le pouvoir et les populations. Il s’agit de la Côte d’Ivoire en novembre 2020, le Togo en Mai 2020, et la Guinée en octobre 2020. En réalité, les tensions entre les dirigeants et les citoyens augmentent en Afrique à l’approche des élections présidentielles, surtout lorsque le candidat sortant se représente après avoir refusé de respecter la Constitution en vigueur (le cas d’Alpha Condé de Guinée), avoir travesti la Constitution originale (le cas de Faure Gnassingbé au Togo) ou alors avoir interprété la Constitution à sa manière pour se représenter et rester (le cas d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire).
Le problème dans les pays africains francophones, c’est que les responsables politiques français s’en accommodent, et c’est un euphémisme.
C’est à la lumière du processus démocratique falsifié en Afrique et plus particulièrement au Togo qu’il ne faut plus s’étonner de la probable visite de Faure Gnassingbé en France, bien que le Président français Emanuel Macron ait rappelé au Canada qu’il n’a jamais invité cette représentation de l’oligarchie au pouvoir au Togo qui défend les intérêts des entités politiques et privées françaises qui ont troqué la post-colonisation par le slogan commode et falsificateur de démocratie qu’est : « en Afrique, la France d’abord ». Le Togo n’est pas immunisé contre cette politique diplomatiquement agressive et accessoirement militaire de la France. Aussi, si Faure Gnassingbé devrait être reçu par l’Elysée, alors RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA souhaitent, en coordination avec l’ensemble de la Diaspora togolaise plurielle indépendante être reçue à l’Elysée pour présenter une des seules alternatives crédibles de projet de société commun pour le Togo afin de renégocier les conditions d’une élection transparente, sécurisée et dont les résultats reflèteront la vérité des urnes si l’ensemble des 2,3 millions de la Diaspora togolaise vivant à l’extérieur du Togo 8 sont recensés et que le vote de la Diaspora est accepté par les représentants de l’oligarchie au pouvoir au Togo.
7. RECOMMANDATIONS DE RCDTI ET CVU-TOGO-DIASPORA
La France ne peut plus embobiner les Peuples africains avec des déclarations sans remises en cause des accords secrets de défense, et de servitude monétaire. Pour cela, la solution la moins facile repose sur la « capacité des forces de changement à imaginer un schéma qui recevrait l’adhésion de la France et la conduirait à soutenir le changement au Togo sans y laisser des plumes 9 ».
Autrement dit, le Peuple africain, ceux des pays francophones sous servitude monétaire, et celui du Togo en particulier, n’ont pas d’autres choix que de revoir leur stratégie perdante en mettant fin à leur conception et pratique de la politique dite de l’opposition sans projet de société commun.
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA recommande en urgence de :
1. structurer le mouvement et la dynamique de l’alternance politique autour des concepts de désobéissance civile, de non-violence, d’inclusivité et de création de richesses partagées ;
2. concevoir et proposer un Projet commun de société portant sur l’avenir du pays, ce dans tous les domaines d’activités et de création de richesses du pays en s’assurant que les propositions ne se transforment pas en un centre de coût ou un espace fertile pour la corruption ;
3. regrouper autour d’un conseil politique, économique, social, culturel et environnemental ceux épris d’alternance politique, qui auront contribué, directement ou indirectement, à la rédaction du Projet commun de société afin de le transformer une représentation du Peuple épris d’indépendance et disposant d’un projet d’alternance ;
4. sensibiliser, communiquer, informer par des conférences inclusives l’ensemble du Peuple sur l’existence d’une alternative politique crédible avec des personnalités éthiques et compétents enfin d’offrir au peuple, mais aussi au militaires, la possibilité de se soustraire du système oligarchique pour rejoindre la dynamique du programme de Gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ;
5. constituer un comité de personnalités éclairées et avant-gardistes autour du projet de société commun sur l’avenir du pays ainsi qu’une structure de coordination représentant le mouvement alternatif afin de sensibiliser les forces politiques et militaires qui soutiennent aux plans international, africain et national tous ceux qui sont épris d’alternance démocratique fondée sur la vérité des urnes et de structures décentralisées chargées de vulgariser le projet de société commun notamment par les volets de programmes dédiés ou spécialisés, ce dans toutes les langues connues des populations et d’assurer une capacité de mobilisation auprès du Peuple ;
6. sortir le Peuple de sa servitude ésotérique et matérielle 10 et organiser son adhésion au projet de société commun afin d’évoluer vers la constitution d’un vaste mouvement politique d’adhésion à l’alternance politique en commençant par la Diaspora et ceux qui ont été systématiquement exclus, marginalisés, opprimés, spoliés ou humiliés au cours des décennies passées pas le pouvoir oligarchique en place ;
7. rester attaché à un processus de dialogue et de tolérance mutuelles. Tout en promouvant les valeurs de transparence et de confrontation pacifiques par la présentation-confrontation officielle du projet de société commun pour l’alternance au projet de société de l’oligarchie au pouvoir, qui ne peut être le programme national de développement du pouvoir en place.
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA restent disponibles pour coordonner le projet de société commun et sa vulgarisation à des fins d’adhésions et d’organisation de la dynamique de lutte pour la liberté. Les citoyens togolais qui « se décident à s’éveiller au combat de la vie et à saisir leur chance comme acteurs de l’Histoire 11 » et de leur propre histoire, peuvent trouver au sein de RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA des partenaires indépendants et crédibles.
Le 26 août 2019.
La Direction du : Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)
Source : telegramme228.com