Elle propose aux élèves de 6ème de ‘se faire dévierger’ contre un iPhone

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L’affaire est en cours de traitement depuis ce matin au lycée Sainte Marie où se tient un conseil de discipline sur une affaire de prostitution de jeunes filles de 6ème. En effet, une élève d’une classe supérieure reconnaît avoir proposé à des jeunes filles mineures de se faire dévierger par un vieillard qui proposerait en contrepartie de ce service sexuel, l’achat d’un Iphone Xmas et la coquette somme d’un million deux cent mille Fcfa.

Le phénomène des placements sexuels dont nous nous étions fait l’écho en septembre 2018 semble avoir atteint son paroxysme au Gabon. Alors qu’il ne semblait toucher que des jeunes femmes majeures, depuis peu ce sont les mineures qui sont désormais la cible de cette activité illicite. Ainsi, depuis quelques heures, une affaire pour le moins rocambolesque secoue les réseaux sociaux. En effet, deux jeunes filles ont dénoncé auprès de leurs parents et de la direction de leur lycée une de leurs camarades plus âgée qui serait au cœur d’un réseau de placement.

La jeune fille a l’habitude de proposer à des jeunes filles des plans sexe que les bailleurs arroseraient à fort coût. « La grande sœur d’une amie m’a interpellée après le cours d’Eps et m’a dit que sa copine me cherchait pour me proposer une affaire. J’étais étonnée et tout à coup elle est apparue. Elle a proposé que je couche avec un homme âgé qui me remettra le dernier Iphone et 1 200 000 FCFA en espèce », a confié une victime.

Même son de cloche pour la deuxième jeune fille de qui vient l’idée de dénoncer ces pratiques. « Moi la grande je ne la connais pas personnellement. Elle passe souvent devant notre sixième. Elle m’a dit un jour qu’elle pouvait me mettre en contact avec un monsieur qui aime les vierges. Je lui ai dit qu’on me surveille. Pour me convaincre elle a dit qu’il y a 1 million plus un Iphone à gagner. J’ai décliné l’offre et j’ai trouvé bon de la dénoncer pour ne pas qu’elle continue à vouloir dérouter les jeunes filles », a-t-elle précisé. Informée de la situation, la direction dudit établissement a convoqué la mise en cause et les plaignantes accompagnées de leurs parents.

Pendant les interrogatoires, les victimes sont restées fidèles à leurs déclarations. Quant à la présumée incitatrice, elle a reconnu avoir proposé l’argent et le smartphone mais dit ne jamais avoir imposé pour que les filles acceptent. Un aveu qui en aucun cas ne pourrait l’exonérer de sa faute. Cependant, elle n’a pas daigné livrer l’identité du commanditaire de ce qui pourrait s’apparenter à un détournement de mineurs et une dépravation des mœurs, en plus d’être du proxénétisme.

L’enquête a été diligentée pour faire la lumière sur ce cas. Du côté de l’administration, il se tient en ce moment un conseil de discipline qui pourrait déboucher sur l’exclusion définitive de cette élève. Vivement qu’une sanction soit infligée à cette dernière et à son commanditaire afin de dissuader tous ceux qui voudraient s’aventurer à l’avenir dans ce type d’actes.

Source : www.cameroonweb.com