Claude Le Roy, le patron décrié et contesté des Eperviers, rencontrera au cours des éliminatoires (novembre 2019-novembre 2020) de la CAN 2021, son discipline, aujourd’hui coach des Harambee Stars.
Le Togo affrontera, dans la poule G l’Egypte, le Kenya et les Comores pour le compte des éliminatoires de la CAN qu’abritera le Cameroun dans deux ans. Les Eperviers et leur sélectionneur retrouveront sur leur route un certain Sébastien Migné, ex-membre du staff technique du Togo.
Mission inachevée
Compagnon de Claude Le Roy depuis son arrivée sur le banc des Eperviers, Sébastien Migné ne résiste guère à la sollicitation de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT). En mars 2017, il annonce son départ du Togo. La Fédération togolaise de football (FTF) « a déploré ce départ brusque sans préavis, au moment où l’équipe nationale se prépare à amorcer les préparatifs pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019 » dans un communiqué.
Quoi qu’il en soit, le mal est fait. Le Français prend les commandes des Diables rouges. L’aventure dans le pays de Thievy Bifouma sera de courte durée, puisqu’il claque la porte pour non-respect de son contrat.
« Quand on arrive dans une nouvelle aventure sportive, on le fait avec beaucoup d’enthousiasme, mais plusieurs circonstances m’ont amené à prendre un chemin différent pour la suite de ma carrière. Aujourd’hui les conditions ne semblent plus réunies pour que je puisse continuer sereinement ma mission ici au Congo. Mon honnêteté et mon intégrité m’ont fait penser qu’il était préférable de cesser notre collaboration et c’est le cœur gros que j’ai pris la décision de partir », se justifie-t-il dans une publication postée sur sa page Facebook.
Exploit
En mai 2018, Sébastien Migné, 45 ans, est catapulté à la tête des Harambée Stars et missionné pour qualifier le Kenya pour la phase finale de la CAN 2019. Un défi qu’il va relever en qualifiant ce pays pour une compétition continentale, la plus prestigieuse qu’organise la Confédération africaine de football (CAF).
S’il reste à son poste, le disciple rencontrera son ancien mentor en une double confrontation des éliminatoires. Claude Le Roy qui est souvent battu par ses anciens adjoints (Hervé Renard, Florent Ibengue) lutte pour rester sur le banc des Eperviers. Son bilan ne plaide pas en sa faveur.
Pourtant il refuse d’en tirer les conséquences et remet son sort entre les mains de Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat, avec qui, dit-on, le Breton entretient d’excellentes relations.
A.H.
Source : www.icilome.com