Réuni en sa 105ème session extraordinaire le 25 mars 2021, le Haut conseil interétatique (HCIE) a décidé de proposer la dissolution de la Communauté électrique du Bénin (CEB) aux deux chefs d’Etat. Cette décision est entrée en application dès sa signature, et les présidents du HCIE de la CEB sont chargés de son application.
La décision a été prise à Cotonou et porte la signature, du côté du Togo, de la ministre Mawunypo Mila Aziablé, ministre déléguée auprès du président de la République, chargée de l’Energie et des Mines.
« Le Haut conseil interétatique (HCIE) de la Communauté électrique du Bénin (CEB), réuni en 105ème session (session extraordinaire) le jeudi 25 mars 2021 à Cotonou, vu l’Accord international du 27 juillet 1968 portant création de la Communauté électrique du Bénin (CEB) modifié ; considérant les conclusions du Sommet des Chefs d’Etat du Bénin et du Togo sur l’avenir de la CEB, tenu à Lomé le 27 novembre 2018, décide : le Haut Conseil interétatique propose aux Chefs d’Etat la dissolution de la CEB », peut-on lire dans la décision.
Comme d’autres structures qui disparaissent les unes après les autres, les citoyens ne sauront jamais ce qu’a été la gestion de cette CEB depuis sa création jusqu’à sa dissolution. Quel a été le bilan ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Autant d’interrogations qui resteront sans réponse.
Créée il y a 53 ans, fruit d’un accord entre le Togo et le Bénin avec la mission de produire et de transporter de l’énergie électrique sur le territoire de la communauté (le Togo et le Bénin), la CEB traverse depuis plusieurs années une crise qui ne dit pas son nom. Quelle est l’étendue du gouffre financier qui a précipité sa dissolution ? That is the question !
Godson K.
Source : Liberté N°3360 du 01 avril 2021
Source : 27Avril.com