Au Togo, les premières élections locales après celles de 1987 auront lieu le 30 juin prochain. Pour encourager la candidature féminine, le gouvernement a fixé le cautionnement à dix-mille (10.000) FCFA pour les femmes. La décision a été rendue publique le 8 mai dernier lors du Conseil des ministres tenu au palais de la Présidence de la République.
Vingt-mille (20.000) FCFA. C’est la caution que doivent payer les candidats titulaires pour ces élections locales. Soit le double du cautionnement des candidatures féminines.
Dans le cadre de ces locales, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’organe chargé de joutes électorales a prévu une révision des listes électorales du 16 au 18 2019, pour permettre aux Togolais en âge de voté, et ne figurant pas sur les listes de se faire enrôler. La campagne électorale aura lieu du 14 au 28 juin prochain.
Pour ces locales, le pays a été découpé en 116 communes. 1527 conseillers municipaux vont être élus.
Curieusement, le reste de la Coalition des 14 partis de l’opposition qui avait boycotté les législatives du 20 décembre 2018, dit avoir pris acte de la date retenue pour ces prochaines locales, et a demandé à la population d’aller se faire enrôler.
« Nous commençons déjà par dire aux populations togolaises de se préparer pour aller se faire enregistrer massivement à partir du 16 mai prochain. Nous savons que les Togolais en majorité ne s’étaient pas fait enregistrer. Le moment est venu pour que nous le fassions », a déclaré Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la Coordonnatrice de la Coalition en conférence de presse ce jeudi à Lomé.
Par ailleurs, l’Alliance national pour le changement (ANC), ancien parti membre de la Coalition, par la voix de son président, Jean Pierre Fabre, relève des incongruités dans le processus, et demande sa remise à plat.
Edem A.
Source : www.icilome.com