Le gouvernement pourrait accorder trois (03) jours à ceux qui ne se sont pas fait enregistrer lors du recensement électoral en décembre dernier. C’est en tout cas ce qu’annonce le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, à travers une interview accordée à nos confrères de Togo Presse.
A en croire M. Boukpessi, c’est une dérogation spéciale que le gouvernement accorde à la Coalition des 14 partis de l’opposition qui en a fait la demande lors de sa rencontre avec Faure Gnassingbé le 20 mars dernier. « Nous avons été formellement instruits de saisir la CENI, afin qu’elle envisage effectivement d’organiser une révision des listes électorales à l’occasion des locales », a-t-il indiqué.
Il précise toutefois que le code électoral ne prévoit pas cette révision des listes électorales, surtout pour les locales. « Le Code électoral n’impose pas de faire une nouvelle révision pour les locales, parce qu’elles n’étaient pas prévues d’avance. Ne perdons pas de vue que dans quelques mois, il faudra également faire des révisions électorales pour l’élection présidentielle de 2020. Donc, dans ce schéma, il y a des difficultés pour le gouvernement de l’envisager », a souligné Payadowa Boukpessi.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales informe que trois (03) jours seulement seront retenus pour cette révision des listes électorales. Il revient donc à la Commission électorales nationale indépendante (CENI) de définir les modalités pratiques de cette opération.
« S’il y a quelques difficultés, on pourra proroger le délai », a-t-il laissé entendre. Il faut rappeler que des partis de l’opposition, notamment ceux qui ont boycotté les élections législatives, se préparent à aller aux locales.
Source : www.icilome.com