La campagne électorale en vue des prochaines élections législatives rentrera dans quelques jours dans l’histoire. Mais une nouvelle page de l’histoire risque de s’écrire dans l’histoire politique du Togo avec l’émergence d’une nouvelle et jeune classe politique, selon les responsables du Parti démocratique panafricain (PDP).
Parmi cette nouvelle classe politique qui pointe le bout du nez, il faudrait certainement compter sur une formation politique qui déroule toute son armada sur le terrain depuis l’ouverture de la campagne électorale et qui fait des émules au sein des populations.
A en croire les responsables du Parti Démocratique panafricain, cette formation politique est en passe de créer la surprise en raflant un nombre important de sièges au point de devenir la première force politique de l’opposition au Togo. Dans les dix circonscriptions où elle est présente, le parti du Dr Bassabi Kagbara fait une véritable démonstration de force sur le terrain avec des messages et des programmes de société qui accrochent les populations et les électeurs.
Les populations promettent 30 sièges au PDP au soir du 20 décembre 2018.
« Si nous obtenons un score assez confortable à l’issue de ces élections, nous mettrons en place un gouvernement d’union nationale avec toutes les sensibilités pour dérouler notre programme de société au profit des populations », a indiqué Bassabi Kagbara.
Il a ajouté : « Nos priorités, une véritable relance économique du pays, l’amélioration des conditions de vie des populations, le partage équitable des richesses du pays, l’accès des jeunes aux emplois, une couverture sociale pour tous, une meilleure prise en charge santé (statut particulier des agents, l’intensification de la contractualisation des structures sanitaires, équipement et construction d’un hôpital de référence) et l’accès à l’éducation gratuite pour tous (suppression du bac 1, construction de 3 nouvelles universités, mise en place d’un prêt d’études pour les étudiants pour financer les études par une agence de l’État, prise en compte de l’évaluation continue pour certains examens) et la politique de l’emploi pour tous ».
« Nous voulons être représenté à l’Assemblée Nationale afin de faire aboutir les différentes réformes que sont la limitation du mandat présidentiel à deux, le mode de scrutin présidentiel à 2 tours, ainsi que les différentes lois de bonne gouvernance et de transparence devant promouvoir la relance économique et le développement du pays… Ensemble « Faisons la politique autrement » », a-t-il rappelé.
Pour lui, une chose est évidente, une nouvelle classe politique verra le jour au soir des élections du 20 décembre prochain. Ce qui lui fait dire qu’il y aura une nouvelle ère sur la scène politique togolaise.
Source : www.icilome.com