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Élections 2023 : faut-il compter sur la DMK ?

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La Dynamique Monseigneur Kpodzro principal soutien d’Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de février 2020, ira ou n’ira t’elle pas dans le train des prochaines élections régionales et législatives au Togo ?

Après le mot d’ordre ou plutôt l’avertissement lancé par l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro (93 ans), à l’endroit des sept partis politiques de l’opposition et six organisations de la société civile regroupés dans une dynamique qui porte son nom, l’on se demande si elle pourra refuser de participer aux élections régionales et législatives qui s’annonce au Togo.

L’on s’en souvient de cette fameuse déclaration du ministre Gilbert bawara à la veille des législatives de 2018, face au dilemme de l’opposition réunie dans la c14 au lendemain de la révolution du parti national panafricain (pnp), lorsqu’il disait » le train des législatives est parti » Et la réponse de la coordinatrice de la c14 ne s’est pas fait attendre » nous demandons à Gilbert bawara que son train retourne à la gare « a rétorqué Brigitte kafui adjamagbo Johnson. Mais rien n’y fit, et les législatives étaient passées comme une lettre à la poste, avec aujourd’hui un parlement togolais taillé sur mesure.

Dès lors la question qui taraude les esprits est celle de savoir si l’opposition qui avait boycotté les législatives de 2018 retombera t- elle encore dans les mêmes erreurs en refusant de participer aux prochaines élections au Togo.

Même si la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) par la voie de sa coordinatrice kafui Adjamagbo Johnson demande au pouvoir en place de poser des mesures urgentes notamment le retour de Mgr Kpodzro et d’Agbéyomé Kodjo, la libération des prisonniers politiques, la sécurisation de tout le territoire national, la réforme de la cour constitutionnelle entre autres avant sa participation, pour Monseigneur Kpodzro, le groupement de partis portant son nom n’a aucune raison de participer aux prochaines élections régionales.

« …Je voudrais que ça soit clair ma position. Sur ce sujet, nous devons être clairs par rapport à l’opinion des togolais. Pour moi, il ne doit pas y avoir de confusion sur la question. Pour ce qui me concerne, il n’est pas question que la dynamique qui porte mon nom participe à une simulacre d’élection de trop tant que le contentieux électoral du 22 février 2020, ayant porté Dr Gabriel Messan Agbéyomé KODJO à la présidence de la République n’est pas réglé » a affirmé le prélat.

Le prélat met en garde

«…Sinon quel sens aurait ma présence en exil ainsi que le président démocratiquement élu? Les Togolais ne marchent pas sur la tête. Quiconque tentera sous quelques prétextes que ce soit de participer à ces élections contre la volonté du peuple me trouvera sur son chemin. Je dis gare à ceux qui s’amusent avec la destinée du peuple togolais, le pauvre togolais pour leur ventre. Car je n’ai pas l’intention de me taire. Je me battrai ».

La question : Et si les formations politiques regroupées au sein de cette dynamique décidaient de participer aux élections régionales et législatives à venir malgré le mot d’ordre et la mise en garde du prélat, n’allons nous pas vers une dissolution prochaine de cette alliance, arrivée en deuxième position lors de l’élection présidentielle de 2020 ? Seulement l’avenir pourra nous apporter la bonne réponse déjà que le train de ces élections est déjà à la gare…

Rappelons que la tenue des élections régionales marquera la conclusion du processus de la décentralisation entamé juin 2019 par la tenue des élections locales. Elles permettront de choisir les conseillers régionaux. Ces derniers constitueront les différents organes des cinq régions du pays. Tout comme les conseillers municipaux, ils travailleront selon le niveau des compétences dévolues à la région en tant que collectivité territoriale.

Avec Togonyigba

Source : Togoweb.net