Les enseignants du primaire et du secondaire du secteur public seront encore en grève. Elle débute demain et ce, jusqu’au 8 décembre 2017.
Ce nouveau mouvement d’humeur de 96 heures a été décidé parce que les enseignants ont constaté « qu’à ce jour aucune rencontre directe ni négociation n’a eu lieu avec le Gouvernement », regrettent-ils dans le préavis de grève.
Les revendications du corps enseignant du public sont, entre autres, la mise à disposition de la copie de leur statut particulier remise au Premier ministre; l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et sa date d’effet; l’intégration des indemnités forfaitaires de 20.000 FCFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’Etat accorde à l’enseignement confessionnel; la révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels qui, eux autres, émargent sur le budget additionnel de la subvention; l’organisation d’un concours spécial à l’intention des enseignants volontaires du secteur public en vue de leur intégration dans la Fonction publique.
« Au cas où des négociations s’ouvraient et que des solutions idoines étaient proposées à nos problèmes, la grève pourrait être suspendue voire levée », précisent les enseignants.
Et d’insister que « dans le cas contraire, elle reste reconductible ».
A.H.
Source : www.icilome.com