Education: Un besoin de 7 459 salles de classe dans le pays

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13 000 enseignants pour les secteurs primaire et secondaire, et 267 pour l’enseignement technique ainsi que la construction de 7459 salles de classe. C’est approximativement ce dont a besoin le Togo en matière d’infrastructures et de personnel dans l’éducation selon un comité mis en place par le gouvernement pour une prospectio dans ce secteur miné par d’interminables grèves.

Ce comité a livré son rapport la semaine dernière, estimant qu’il faudrait un budget dans l’ordre de plusieurs centaines de milliards, pour pallier les défaillances dans le système éducatif au Togo.

Au cours des séances de négociations, le ministre Gilbert Bawara n’a pas manqué de faire une allusion selon laquelle la chasse aux primes et autres avantages pécuniaire devrait être modérée; pour permettre au gouvernement de de faire face aux défis d’infrastructures et de personnel.

Le budget 2018, qui est de plus de 1318 milliards F cfa, aurait prévu plus de 112 milliards de F cfa pour l’enseignement primaire et secondaire. Cette enveloppe se départi en 69,729 milliards de couverture salariale, 12,773 milliards de F cfa pour les primes, et 2 milliards de F cfa pour les indemnités.

Entre flux financier illicites, impunités des crimes économiques et corruption, l’espoir de mettre des centaines de milliards de côtés dans un secteur qui ne génère pas de revenus matériels, s’avère de plus en plus en plus impossible dans un pays où tous les secteurs affichent le panneau urgence.

On parle d’un pays où on peut faire disparaître 26 milliards un matin et continuer à rouler tranquillement à la tête d’un ministère sans la moindre inquiétude judiciaire.

Pendant ce temps, le manque d’entretien plonge les infrastructures déjà existantes dans un état sidérant, menaçant ainsi sur la sécurité des élèves et enseignants. La population jeune et croissante dont est nanti le Togo, reste un autre défi pour les infrastructures.

C’est néanmoins déjà bien de se doter d’une base de données en termes de besoin par secteurs, une initiative inédite à saluer dans un Togo où presque tout se fait par improvisation.

A. Lemou

Source : www.icilome.com