Par Serge Lemask
Le gouvernement avait jusqu’à la fin du mois d’avril dernier pour restituer les précomptes des mois de novembre-décembre 2016 et ceux de janvier-février 2017. C’est le délai qui lui a été accordé par la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET).
En effet, les enseignants avaient lâché du lest en acceptant de reprendre les cours et même les chapitres sautés durant la période de la grève à condition que le gouvernement leur verse les précomptes prélevés sur leurs salaires. Mais, ces derniers se rendent compte que le gouvernement les tourne en bourrique.
Dans un courrier adressé aux deux ministères de tutelle, la CSET n’a pas caché son mécontentement. Pour la coordination, il serait injuste de la part du gouvernement de ne pas leur verser ces précomptes :
« Il est notoirement injuste que l’année soit prolongée pour assurer les cours sans le reversement des précomptes pourtant promis à la veille de notre trêve », indique le courrier.
Et de brandir une nouvelle menace de grève : « la CSET, sur recommandation de sa base, de boycotter purement et simplement toute forme d’évaluation, de surveillance, de saisie de notes de bulletins et du cahier de déroulement des deuxièmes trimestre et semestre si le gouvernement ne trouve pas de solution à ce problème ».
La Coordination a par ailleurs, convié le gouvernement à verser les précomptes pour éviter d’éventuelles perturbations de l’année scolaire.
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