La énième rencontre entre les représentants des enseignants du secteur public et le gouvernement le 10 janvier 2017 n’a rien donné de concret. En assemblées générales synchronisées le 14 janvier 2017, la base a décidé de rentrer de nouveau en grève cette semaine.
Le gouvernement, via les ministères en charge des enseignements primaire et secondaire, a pris langue avec les enseignants. Les deux parties se sont rencontrées le 10 janvier dernier. Les grévistes s’attendaient à ce que leurs revendications (octroie des primes de logements de veille, de salissure ; le remboursement des prélèvements fait aux enseignants par la CNSS, l’élimination de l’auxiliariat…) soient au centre de la rencontre.
Les autorités, elles, après avoir élargi le cadre des débats aux centrales syndicales, aux parents d’élèves… ont précisé que les discussions porteront uniquement sur la recherche des moyens pour construire de nouvelles salles de classe, l’achat des table-bancs, le recrutement des enseignants.
Une décision unilatérale que fustige la coordination syndicale des enseignants du Togo (CSET), parce que ne tenant pas compte de sa plate-forme revendicative.
Des assemblées générales synchronisées qui s’en sont suivies le 14 janvier 2017 sur toute l’étendue du territoire national, la base a décidé d’organiser de nouveaux mouvements d’humeurs dans la semaine en cours « jusqu’à satisfaction totale ».
En clair les enseignants parlent de grève illimitée. A suivre !
A.H.
icilome.com