Le Comité de concertation État-secteur privé s’est réuni mardi 30 avril 2019 au siège du gouvernement à Lomé, sous la direction du Premier ministre, Komi Selom Klassou.
La rencontre a réuni les membres du gouvernement, les présidents et directeurs de sociétés étatiques et privées, les responsables de la chambre agricole, artisanale et industrielle du Togo, les responsables des banques et établissements financiers du Togo ainsi que ceux du Conseil national du dialogue social, a constaté sur place l’Agence de presse AfreePress.
Deuxième du genre depuis la création de ce comité en mars 2017, la rencontre a permis au gouvernement de présenter les résultats « tangibles » des réformes opérées dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires en vue de favoriser les investissements dans le pays et profité de cette occasion pour recueillir les préoccupations du secteur privé.
Au rang des réformes présentées, les facilités induites dans le processus de création d’entreprises, de raccordement à l’énergie électrique, la modernisation de la fiscalité, la création de tribunaux commerciaux, la refonte du code des investissements, la réforme du foncier, les efforts engagés en matière d’économie numérique, les finances publiques ainsi que l’apaisement du climat sociopolitique.
« En 2017, le gouvernement a payé 74 milliards d’arriérés. Ensuite en 2028, c’est 65 milliards de factures qui ont été versées au secteur privé et en 2019, le gouvernement continue de faire mieux, parce qu’il estime que, si on veut un secteur privé fort, il faut que les moyens soient mis à sa disposition », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya.
Pour le Premier ministre, il s’agit de créer à travers ces réformes, les meilleures conditions pour accompagner le secteur privé à jouer sa pleine partition dans la réalisation du Plan national de développement (PND 2018-2022).
« Il est question à cet effet pour le gouvernement de mieux informer le secteur privé sur les solutions majeures déjà apportées à certaines préoccupations, et ce, dans le but de favoriser la pleine capacité d’investissement du secteur privé togolais et de le rendre fort et compétitif. De dialoguer et d’échanger sur les stratégies concrètes de financement public-privé de développement, de faire émerger des solutions innovantes dans une dynamique d’attractivité successible de lever les contraintes au développement du secteur privé et favoriser la mise en œuvre effective du PND 2018-2022 », a-t-il ajouté.
Le Chef du gouvernement a, à cet effet, invité les acteurs du secteur privé à se mobiliser pour la réussite du forum économique Togo-Union Européenne, prévu pour les 13 et 14 juin 2019 à Lomé.
Tout en saluant les efforts engagés par l’État, le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), Germain Méba, a pour sa part réitéré l’engagement du secteur privé togolais à « mettre tout en œuvre pour répondre aux attentes du gouvernement en ce qui concerne le PND.
Raphaël Aziamadji.
Source : www.icilome.com